Penchée à l’extérieur du cabriolet décapotable qui roulait dans une large allée bordée de hauts peupliers frémissants, elle s’enivrait de sa liberté soudaine, ayant brusquement laissé à Paris son ennuyeux amant, un jeune trader financier dont la trop longue et trop conventionnelle relation, lui provoquait désormais un dégoût profond. Ayant des goûts éclectiques, elle avait accepté l’invitation d’un vieil ami de son père, un ancien photographe, auteur de BD à ses heures et dont la fantaisie débridée, la comblait divinement.
Alain-Fournier, le retour du Grand Meaulnes (œuvre posthume)