Pour Elisa

Car le 20 septembre est son anniversaire. Image inspirée d’une photographie de Ansel Adams (1902-1984), prise en 1933 au lac du Chien, dans le parc national de Yosemite en Californie. Mon maître en photographie, Denis Brihat, dont l’œuvre était également pleinement inspirée par la beauté de la nature, faisait souvent référence au célèbre photographe américain, adepte du « zone system ». Pour faire simple, cette technique photographique, créée par Ansel Adams et améliorée par Minor White, est une méthode de planification de l’exposition et de développement du film photo, visant à maîtriser le rapport entre la luminosité du sujet et son rendu en terme de valeurs de luminance. Si vous avez tout compris, souriez, vous êtes autorisé à appuyer sur le déclencheur.

Patrouille en mer

C’était un rafiot poussif poussif et vétuste qui datait au moins de la dernière guerre, si ce n’est de la précédente. Il n’était armé que d’un seul canon et embarquait un hydravion qui avait dû connaître les débuts de l’aviation. L’équipage n’était composé que de volontaires désignés.

Nostalgie bureautique

C’était l’époque, héroïque et pas si lointaine, où les bureaux étaient de mystérieuses forêts mécanographiques, remplis de machines volumineuses et complexes qui avaient chacune leurs cris d’identification que seuls leurs préposés étaient à même de comprendre et de maîtriser. Et à la fin de la journée, les employés rentraient chez eux avec le sentiment du devoir accompli.

Beurk !

Les nuisances causées par les mouches sur les humains, le bétail et les cultures, ont conduit à ne voir que leur aspect négatif. Certains documents anciens montrent que, contrairement à nous, les Amérindiens, qui avaient étudié les insectes, considéraient les mouches comme des animaux avec lesquels cohabiter. Ils croyaient entre autres qu’elles étaient destinées à les aider à porter le deuil. Les Amérindiens de la région du lac Mono en Californie, étaient friands des nymphes de l’espèce Scatella stagnalis (mouche des rivages). Ce « met de choix » était consommé cru.

La statue du Commandeur

C’est plus qu’un euphémisme, la France va mal, même de plus en plus mal. Mais faut-il s’en étonner ? Tous les tocards, aussi ineptes que vénaux, qui grenouillent dans la sphère politique, ont l’indécence de prétendre se référer au Général De Gaulle. Depuis le panthéon des hommes illustres, le grand Charles doit se retourner dans sa tombe.

Vers le futur ?

Image inspirée de « Demain les chiens », le célèbre roman de Clifford D. Simak. Ce récit de S-F publié au début des années 1950 (titre original « The City »), raconte dans un futur pas si éloigné, le dépeuplement et l’abandon de la Terre par les humains, remplacés par les chiens, eux-mêmes remplacés par des robots. Vu la manière dont le monde évolue, on se dit que cela pourrait bien arriver. La différence notable entre le roman et notre réalité, c’est que dans le livre, il n’y a pas de violence. À la fin, il ne reste plus que quelques robots désœuvrés qui entretiennent de grandes maisons vides et dans la campagne, des musaraignes, dont l’auteur suggère qu’elles seront les héritières de la vie intelligente.

Portrait expérimental

En utilisant de manière empirique une technique que nous trouvions assez originale, mais qui, en réalité d’après nos lectures, avait déjà été pratiquée par Edgar Degas, avec la maîtrise et le talent exceptionnels que l’on sait. Toutefois rien n’interdit de persévérer pour tenter d’y faire bonne figure. D’autant plus que le grand maître du pastel, semble ne pas y avoir fait d’émules connus dans ce « modus operandi ».