
Dans une rue de New-York en 1955, le jeune Stanley Kubrick derrière la caméra pendant le tournage de son deuxième film « Le Baiser du tueur », un thriller à petit budget dans lequel le cinéaste débutant fait déjà preuve de son indéniable talent naissant, même s’il estimait qu’à ses yeux, c’était du travail d’amateur. Ce jugement sur lui-même est trop sévère, car il s’agit un très honorable film noir de série B, laissant pressentir la filmographie exceptionnelle de ce grand cinéaste qui, dans son œuvre, n’a cessé de rechercher la perfection.