L’envol du diamant

La couleur de l’encre a influencé la teinte du papier. Conversations à bâtons ininterrompus à bord de l’avion. Les lecteurs éclectiques et futés vont peut-être trouver de quel « best-seller » américain, d’il y a plusieurs décennies et ayant évidemment fait l’objet d’une (même deux) adaptation(s) au cinéma, est extraite la page que le dessinateur a osé découper ? Pour vous rassurer, disons que ce n’est pas un chef-d’œuvre de la littérature et qu’il y a même eu une version raccourcie dans la collection des livres condensés du « Reader’s Digest.

Vol de nuit

Décollage imminent. Cet avion n’est pas très moderne, il y a encore beaucoup de cadrans, boutons et lumières dans le poste de pilotage qui ressemble à un sapin de Noël. Aujourd’hui il n’y a plus que des écrans et on ne sait pas toujours s’il y a un pilote dans l’avion.

Traits pour traits

On ne sait pas comment l’inspiration vient, mais cela fonctionne dans deux sens. L’idée appelle souvent l’image, mais parfois c’est l’image qui appelle l’histoire. L’important c’est de se lancer sans appréhension et avec une économie de moyens pour aller à l’essentiel. La paresse aide à trouver des solutions.

Black and white

New-York, tôt le matin dans un modeste appartement de Greenwich Village. Un monde où une femme avec un lourd passé va rencontrer un homme sans avenir. Une histoire à arracher des larmes à des rombières scotchées devant leur téléviseur après une partie acharnée de scrabble. On parle d’une autre époque, celle « que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ».