
Dans la zone des géoglyphes de Nazca, la route panaméricaine sud coupe en deux le grand lézard (environ 100 m de long). Ce n’est pas grave, car quand c’est nécessaire, le lézard se sépare aisément de sa queue qui a la faculté de repousser ensuite. Ce mécanisme biologique extraordinaire s’appelle l’autotomie caudale. Cette automutilation d’une partie du corps, est un réflexe de défense pour échapper au danger, elle est souvent, dans le cas de plusieurs espèces animales (outre les lézards, les arthropodes, les échinodermes et certains amphibiens), suivie d’une régénération. La queue d’un lézard qui continue à bouger après son autotomie, aide l’animal à détourner l’attention de son prédateur. Ce serait bien utile pour certains humains !