Papillon Lune

Dont le nom scientifique est Actias luna, lépidoptère nocturne de la famille des Saturniidae. D’une envergure de 8 à 11,5 cm, il se caractérise par une coloration verte et des ocelles blanches sur les ailes antérieures et postérieures. On trouve cette espèce dans les milieux boisés avec une préférence pour les forêts bien drainées. Les adultes sont attirés par la lumière. Présent en Amérique du Nord, du nord du Mexique jusqu’aux Grandes Plaines des USA et au Canada, de la province de la Saskatchewan jusqu’à celle de la Nouvelle-Écosse. Selon les régions, ce papillon peut produire plus d’une génération (jusqu’à trois) par année. Ce beau lépidoptère est une mite, dont les chenilles ravagent les arbres à feuilles caduques

Papillon imaginatif

Il s’agit d’un Erycina licarcis, un papillon diurne de la famille des Saturniidae, que l’on trouve en Amérique du Sud (du Mexique au Pérou). L’espèce est représentée pour la 1ère fois dans les Annales de la Société Entomologique de France en 1832. Dans le passé, les représentations des lépidoptères basées sur des gravures sur bois ou sur cuivre, étaient quelque fois grossières, mais étaient accompagnées de textes qui laissaient la place à l’imagination.

Papillon imaginaire…

… ou presque. Il s’agit d’un Ituna phenarete, un papillon diurne de la famille des Nymphalidae, originaire d’Amérique du Sud. Le nom scientifique de l’espèce a été publié pour la 1ère fois en 1847 par Edward Doubleday, entomologiste « amateur » qui s’est principalement intéressé aux lépidoptères. Il est surtout connu pour avoir participé à l’encyclopédie « The General of Diurnal Lepidoptera » avec John Obadiah Westwood, que nos lecteurs attentifs et érudits connaissent déjà.

Horizons lointains

L’Horizon, cet étrange appareil photo de fabrication russe (années 1960 époque soviétique), était une pas trop mauvaise copie, plus ou moins piratée, du Widelux japonais, dont la particularité était d’avoir un objectif tournant, permettant d’obtenir un angle de vue de 120° à l’horizontale, créant une image panoramique de 24×58 mm sur un film standard de 35 mm. On parle ici de photo argentique, mais en numérique, on peut, en bidouillant avec son ordinateur, obtenir assez aisément un effet de panoramique « virtuel », qui n’est pas sans évoquer la peinture surréaliste.

Le naturaliste

On nommait ainsi au XVIIIème et XIXème siècle, une personne chargée de récolter des spécimens d’histoire naturelle, que ce soit dans le cadre d’une expédition scientifique ou pour son propre compte. Il désignait aussi, par extension, celui qui faisait commerce de spécimens naturels.

Un entomologiste

La mante Stenophylla cornigera fut « découverte » en 1843 par John Obadiah Westwood (1805-1893), célèbre entomologiste britannique. L’honorable savant, bien qu’il n’ait jamais voyagé très loin, décrivit et classifia de nombreuses espèces d’insectes du monde entier, avec une prédilection pour les spécimens les plus grands, les plus étranges et les plus colorés, rapportés par les naturalistes ou provenant de collectionneurs d’Angleterre. Westwood était également un remarquable dessinateur et excellent coloriste, qui reproduisit, avec une extrême précision et un grand talent, les insectes objets de ses études.