
Ces pains cuits par H… (mon beau-frère), dans son haut chalet du Queyras. J’ai le souvenir impérissable de la merveilleuse odeur qui parfumait tous les étages de la maison.
Ces pains cuits par H… (mon beau-frère), dans son haut chalet du Queyras. J’ai le souvenir impérissable de la merveilleuse odeur qui parfumait tous les étages de la maison.
C’est une image qui vient de loin. Prise il y a un temps certain, avec un appareil argentique dont, à l’époque, j’étais très fier car les photographes étaient alors assez rares pour être regardés avec bienveillance. Ce lieu, près d’Avignon, s’appelle l’étang de Pujaut, asséché au XVIème siècle après de nombreux aléas techniques et politiques et devenu depuis un terrain d’aviation pour les pratiquants de vol à voile.
Il y a un autre pays, pas si lointain et il m’arrive même de passer le pont. Mais ce jour-là, la conjonction du ciel et de l’eau était digne de l’imaginaire de Lewis Carroll.
Au-dessus de la Garonne. La photo n’est pas très nette, mais c’est volontaire. Dommage que vous ne puissiez la voir en grand, elle est encore plus floue. C’est mon attirance pour le « pictorialisme », ce mouvement photographique né à la fin du XIXème siècle, qui défendait l’idée que la photo devait simuler la peinture et la gravure, en privilégiant l’intervention manuelle, au point de donner un aspect pictural aux images qui s’opposaient ainsi au courant documentaire.
Si, lors d’une douce soirée printanière, vous rencontrez ce genre de lépidoptère, ne vous inquiétez pas. Vous faites un cauchemar !
On fait parfois d’étranges rencontres.
» Et, là encore, au milieu de la confusion croissante, longtemps je persistai dans ma poursuite de l’inconnu.Mais, comme d’ordinaire, il allait et venait, et de la journée entière il ne sortit pas du tourbillon de cette rue. »
Edgar Poe
« Ses habits étaient sales et déchirés; mais comme il passait de temps à autre dans le feu éclatant d’un candélabre, je m’aperçus que son linge, quoique sale, était de belle qualité; et, si mes yeux ne m’ont pas abusé, à travers une déchirure du manteau, évidemment acheté d’occasion, dont il était soigneusement enveloppé, j’entrevis la lueur d’un diamant et d’un poignard. »
Edgar Poe
Dans le hurlement assourdissant de ses moteurs, la fusée interplanétaire s’élance des profondeurs de la mégapole souterraine vers la planète Mars, où quelques siècles plus tôt le président d’un, alors grand (par la taille), pays nord-américain (qui n’existe plus) avait eu l’idée de déporter toute la population turbulente d’un petit territoire du Moyen-Orient. Aujourd’hui, c’est devenu la « Riviera » de notre système solaire, où se rendent les privilégiés richissimes qui peuvent ainsi échapper à la pollution ayant ravagé de notre planète, qui a contraint la plupart des terriens à mener une (sur)vie troglodytique. Ce qui nous console, c’est que ces fusées aux si impressionnantes lignes aérodynamiques, sont de plus en plus mal fabriquées et il y en a de moins en moins qui arrivent à destination. Les autres se transforment en d’éphémères étoiles filantes…