Le jockey désabusé

Au début de sa carrière, il avait obtenu un palmarès aussi foudroyant qu’exceptionnel. Mais après une mauvaise chute, lors d’un steeple-chase sur un cheval hurdler retors, il avait irrémédiablement décliné. Les entraîneurs et les turfistes ne lui ont pas pardonné. Aujourd’hui, en souvenir de sa gloire passée, on ne lui confie plus que des tocards. Il devrait faire de la politique, où les tocards sont légion et réussissent.

Chez La Divine

Dans l’intimité du fortin des Poulains, notre photographe a pu saisir ce cliché exceptionnel de Sarah Bernhardt, en tenue décontractée, répétant une scène d’Hamlet que lors d’une tournée en Russie, Anton Tchekhov, alors pigiste fauché et écrivain débutant inconnu, avait décrit la grande comédienne comme « s’être plusieurs fois élevée jusqu’aux cieux ». Il est rare qu’aujourd’hui les bavasseurs ignares et mal éduqués qui sévissent dans les médias (même sur les antennes nationales), s’expriment dans une langue aussi choisie.

La Grande Sarah

De son vrai nom Rosine Bernard, dite Sarah Bernhardt (1844-1923), la grande tragédienne française que Victor Hugo surnomma « La Voix d’or » et pour laquelle Jean Cocteau inventa l’expression « monstre sacré ». Il s’agit d’un document photographique exceptionnel (un autochrome des frères Lumière) de « La Divine » qui, l’été dernier, a reçu notre photographe dans sa villégiature estivale, le fortin de la pointe des Poulains à Belle-Île.

Exotique

Le lourd bananier croisait paresseusement entre les îles pour ramasser la récolte qui, dans quelques semaines, serait vendue aux halles de Rungis, sous un label bio, estampillé production française. Bon appétit messieurs !

Calme trop plat

Il y avait plusieurs jours que le vieux cargo traversait lentement la mer des Sargasses, en frayant péniblement son chemin dans l’onde encombrée d’algues. À bord, les rares passagers déprimés tuaient le temps dans d’interminables parties de cartes arrosées d’alcools frelatés que le capitaine vendait à prix d’or. De plus toute conversation étant interdite avec l’équipage exclusivement philippin, il n’y avait donc aucune possibilité de distraction. Et avec ça, le temps jusque là maussade, commençait à se faire menaçant.

Z comme…

Ni Zut, ni Zorglub, ni Zanzibar, ni Z’allez voir ailleurs, mais tout simplement « Zébu ». Bel exemple de vestige d’une civilisation archaïque dans notre système solaire et même ici sur Terre. Il s’agit de l’ethnie Bara à Madagascar et de leur relation avec les zébus appartenant à un seul univers mental.

Nous invitons ceux que cela intéresse à lire le Mémoire de Maîtrise du Père Luigi Elli, présenté en juin 1991 à l’Institut Catholique de Paris et publié aux Éditions Ambozontany à Fianarantsoa (Madagascar).

Nous ne sommes pas seuls

Spécimen femelle de créature volante, obtenue à partir du croisement d’êtres humanoïdes et de zygoptères géants. Ces mutations, à l’origine à but scientifique, ont été réalisées à partir du XXXI ème siècle sur la planète H 362, qui comme chacun le sait, se situait aux confins de notre galaxie avant sa destruction pour des raisons sanitaires.

Extrait de « l’Encyclopédie des civilisations archaïques sur les exoplanètes de l’Ancien système solaire », chapitre 574, volume 4103. Édition épuisée, à notre connaissance, il ne reste qu’un seul exemplaire à la bibliothèque du Vatican et pour le consulter, il faut être sinon le pape mais au moins cardinal et encore, pas n’importe lequel.