La fin d’un dinosaure

Vestige d’un passé rural laborieux, à jamais échoué dans un champ laissé en friche, sur le versant nord du Lubéron, en Provence. Il y a bien longtemps, j’ai commencé par le photographier, puis au fil des années, par le dessiner de diverses manières qui le vieillissent inexorablement. Aujourd’hui, l’original est plus dégradé que le dessin.

Symétrie kleksographique

Lorsqu’on veut représenter par le dessin la beauté d’un lépidoptère, l’une (ou la plus grande) des difficultés est d’atteindre à la perfection de sa symétrie. Il existe divers moyens plus ou moins commodes, mais celui qui semble le mieux nous convenir est le « miroir », comme celui d’Alice de Lewis Carroll. On ajoute quelques touches de couleurs et on obtient un Euschemon ou un Koruthaialos, à moins que ce ne soit un Delias, de la zone d’Asie méridionale d’Indo-Malaisie, évidemment.

Art pariétal

Il s’agit de la grotte d’Altimara à Santillana del Mar, près de Santander en Cantabrie dans le nord-ouest de l’Espagne. Les peintures rupestres qui ont été découvertes en 1879, datent du Paléolithique supérieur, soit entre 45 000 et 12 000 ans avant notre époque et s’est achevé à la fin de la dernière période glacière. À Altamira, l’animal le plus présent est le bison des steppes, alors qu’à Lascaux c’est le cheval et le taureau. Par mesure de protection du site, depuis 2001, on ne visite plus qu’une réplique.

Le sorcier

Cette célèbre gravure rupestre se trouve dans la « Vallée des Merveilles », au pied du Mont Bégo dans le massif du Mercantour. Là se trouve un ensemble exceptionnel de plus 40 000 dessins et signes, qui sont à l’air libre et dont les plus anciens datent de l’âge du bronze, il y a environ 4000 ans. Si vous êtes en forme, n’hésitez pas à faire une randonnée dans le secteur, vous ne le regretterez pas et serez « émerveillés ».

Intelligence artificielle

Il y a eu récemment à Tokyo (notre reporter y était), le premier Salon international de l’Art Mécanographique, où la Sté japonaise Toshiba a présenté un automate prodigieux, capable d’écrire des haïkus, sans aucune intervention humaine. Il suffit de définir les paramètres à l’aide des rouages convenablement positionnés par l’utilisateur, et la machine est capable d’écrire des kilomètres de poèmes. Ce qui va, à l’évidence, révolutionner l’art poétique. Pour le moment le prototype n’écrit qu’en japonais, mais un modèle pour la clientèle internationale, écrivant en anglais, devrait prochainement sortir des usines nipponnes. Pourquoi pas en français ? Cela aiderait Mr Jourdain.