La cassure

Ce reflet d’un petit canal vénitien est un prétexte au recyclage d’anciens dessins, en attendant une hypothétique reprise des activités du crayon rêveur. On peut se consoler en se disant que même les plus grands dessinateurs ont connu leur passage à vide, plus ou moins long pour certains, comme par exemple Hergé ou Franquin, les grands maîtres de la BD franco-belge.

Ne pas se tromper !

On croyait visiter un musée d’art contemporain, où s’exposait un célèbre artiste allemand, adulé par la critique. Que nenni, on s’est retrouvé dans le vaste hall d’un quasi salon du bricolage, à contempler de monstrueuses figures en bois hâtivement dégrossies à la tronçonneuse (électrique bien-sûr pour sauver la planète) et d’immenses panneaux de papiers peints (sûrement du papier de récupération pour aussi sauver la planète) grossièrement encollés sur des support mal équarris. En sortant, complètement sonnés, nous nous sommes précipités dans un bistrot boire un coup de gros rouge, pour sauver la viticulture française.

Un étranger

On voit des gens vraiment bizarres dans les grands musées de Paris. Celui-là ne devait sûrement parler la belle langue de Molière. Peut-être qu’il ne savait même pas parler. Ce qui ne serait pas étonnant, car aujourd’hui, au nom du bien vivre ensemble, et surtout de l’attrait mercantile du tourisme, on voudrait nous ferait accepter n’importe quoi.