C’est ainsi que la surnommaient – dans son dos – ses meilleures amies. Bien sûr à cause de son profil relevé, mais surtout à cause du ton péremptoire et criard qu’elle employait pour s’adresser à son mari, lequel semblait y être indifférent. Mais c’était trompeur, car un jour il disparut du domicile conjugal. Depuis « la trompette » s’est retrouvée seule à expectorer de pathétiques couacs vengeurs contre l’implacable destinée.