C’était un modèle régulier de l’atelier collectif. Plutôt maigrichonne, elle n’était pas particulièrement jolie, mais elle posait bien et avec beaucoup de bonne volonté. Tout le monde l’appréciait. Certains m’avaient dit qu’elle avait eu sur le corps un tatouage qui s’était effacé et que depuis peu avaient pu le revoir. Un soir, où l’alchimie avec le modèle avait été particulière, il m’a semblé apercevoir le lent passage d’un grand oiseau marin, un de ces volateurs océaniques décrits par Jules Verne dans « L’île mystérieuse », qui aujourd’hui reste encore un très bon livre, si on fait abstraction de la bondieuserie.
Ma curiosité est fort attisée par ton commentaire descriptif de ce modèle féminin. Mais je n’arrive pas à identifier la personne. (double sens intéressant de ce mot)
Peut-être est-ce mieux ainsi pour garder sa part de mystère à ton texte empreint d’une parcelle de nostalgie.
Et de cette remarque ….. : « avec beaucoup de bonne volonté »
Je suis toujours fidèle à ton blog, épisodiquement mais sûrement !
Albert