Vieille photo

La ferme de Christina Olson dans le Maine. Christina est devenue l’héroïne iconique du célèbre tableau d’Andrew Wyeth, « Le Monde de Christina », peint en 1948 et que l’on peut voir au Museum of Modern Art de New-York, depuis 1949. La proximité des dates, démontre que contrairement à la France, où nul n’est prophète en son pays, aux USA les vrais talents sont rapidement reconnus. Après, il y a aussi des truqueurs comme chez nous qui profitent de leur renommée aux « states » pour nous refiler leur camelote, mais il faut reconnaître qu’en grande majorité les talents reconnus outre-Atlantique le méritent. Dans le cas précis d’Andrew Whyeth, c’est un grand peintre américain.

Le chemin de fer

Au delà de l’horizon, l’énigmatique Désert des Tartares que Giovanni Drogo, le héros du roman de Dino Buzzati, aura attendu durant toute sa vie militaire depuis le fort Bastiani. Un livre qui parut en décembre 1949 en Italie et que mon père, qui avait déjà traduit plusieurs nouvelles de Buzzati et Moravia pour les pages culturelles du Monde, voulait traduire. Mais l’éditeur français lui a préféré un traducteur plus connu et surtout plus « parisien ». Que cela ne vous empêche pas de lire ce chef-d’œuvre, d’une grandeur exceptionnelle dans la littérature mondiale.

Encore des taches

Contrairement à ce que pourraient penser les connaisseurs érudits, il ne s’agit pas d’un papillon Voilier antimachusPapilio antimachus qui avec une envergure de 25 cm est le plus grand papillon d’Afrique, mais c’est un papillon Tigré néartiquePapilio glaucus qui n’atteint que 9,5 cm. Cette zone biogéographique comprend l’Amérique du Nord, le Groenland et les hauts plateaux du Mexique (mais pas le sud).

Tachisme

Dessin de coléoptère taupin, surnommé dans certaines régions, marteau ou forgeron, en raison du bruit de cliquetis qu’il fait pour s’élancer ou se redresser. Pour moi ce serait plutôt l’évocation de « La Métamorphose » l’inoubliable livre de Franz Kafka (1883-1924).

La visiteuse du soir

« Elle est arrivée silencieusement à la nuit tombée, en coupant à travers la forêt. À son air, on a compris qu’elle avait quelque chose d’important et de difficile à dire. Son visage plutôt quelconque, que l’on n’avait jamais vu souriant, était encore plus fermé. Était-ce cette gêne qui la rendait désirable ? »

Extrait confidentiel et exclusif de la suite de « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, composée grâce à l’Intelligence Artificielle.