La sentence avait été prononcée, il ne restait plus qu’à l’exécuter. Quand il est arrivé dans la ville, il n’a pas eu besoin de se présenter. Tout le monde l’avait reconnu.
Mois : avril 2024
Le géant
On le voyait de très loin et on ressentait le besoin irrépressible de marcher vers lui, jusqu’au bout de l’horizon.
En panne
Allez l’artiste secoue-toi ! Ce n’est pas tout d’avoir la tenue vintage du rapin des années 1950, il faut relancer la machine.
L’inconnue
Le gros type avait disparu et avait été remplacé par une fille qui ne disait rien, mais le regardait avec bienveillance. Il faisait très chaud et pourtant elle était habillée comme en hiver. Dans la grande pièce vide, il y avait une forte odeur d’hôpital. Il comprit qu’on l’avait enfermé dans un asile de fous dont il devait à tout prix s’échapper.
Étrange rencontre
Il ne savait pas comment il était arrivé là et se trouvait dans une grande pièce vide faiblement éclairée. Au fond une porte s’est ouverte et un gros type s’est avancé qui s’est mis à parler. Mais il n’entendait que le borborygme d’une vieille baignoire qui se vidangeait. Cela allait être difficile de se renseigner.
Réveille-toi !
C’est l’heure de repartir, le chemin est encore long.
Silhouette dans un paysage
J’avais oublié mes lunettes et l’autofocus de l’appareil photo était détraqué. Alors voilà le résultat ! Se reconnaîtra qui pourra.
Impression printanière
Avec toute la pluie qui est tombée depuis l’hiver, la végétation du bord des chemins prend des allures de jungle impénétrable. Cette image est un mélange, de crayon, aquarelle, pastel gras et pastel sec. C’est plus ou moins réussi, mais cela aurait pu être pire.
Nuit d’encre
Sommeil sans souvenir des rêves.
Paysage nostalgique
Ce sont les anciens bâtiments d’exploitation des salins de Maguelone (près de Montpellier), dont les activités ont cessé dans les années 1950. Le site a été repris par le Conservatoire du Littoral qui l’a transformé en une réserve naturelle de protection, principalement de l’avifaune. C’est un lieu très agréable proche de la « grande » ville, où l’on peut circuler à pied, en vélo ou à cheval. Malheureusement le Conservatoire ayant des moyens limités, les anciennes machines et installation des salins n’ont pu être préservées et ont au fil du temps irrémédiablement disparu. Il ne reste que quelques photographies prises il y a près de 25 ans. Déjà !