Quelque part…

… ou nulle part. On vous a déjà servi cette vieille ferme abandonnée dans le parc des volcans au cœur du Massif Central. La première version était à la plume, la deuxième au pastel et celle-ci est à l’aquarelle rehaussée de traits à l’encre de Chine. Objectivement, les nuages sont plutôt réussis et l’herbe n’est pas si mal.

Nuages

Ça bave, ça dégouline, ça se mélange. Les aléas chromatiques dont l’attrait est double, d’abord pendant que les couleurs font le travail, je me repose et ensuite il y a l’effet de surprise toujours imprévu. Donc pas de raison de s’en priver, même si le bon résultat n’est jamais garanti.

Un moment d’égarement …

Focalisé par mon appareil photo, j’avais perdu de vue le groupe et je ne retrouvais pas le sentier, ce qui n’était pas inhabituel et -à juste titre- déplaisait particulièrement au guide. Mais j’ai été récompensé par la rencontre avec cette fleur scintillante de rosée. Cela s’est passé en été dans le massif du Grand Bornand en Haute-Savoie. En voyant la photo, le soir au chalet, le guide m’a absous.

En route

Je ne sais pas ce qu’il dessinait, mais il était idéalement placé, dans un double virage qui remontait au loin. Grâce au puissant téléobjectif qui équipait l’appareil, la perspective a été concentrée et l’effet visuel voulu a été obtenu, sans déranger l’artiste. C’était, il y a longtemps, quelque part dans le centre de la France, en route pour la Normandie. Depuis le tableau a dû être terminé et la peinture a eu largement le temps de sécher. C’est peut-être un chef-d’œuvre qui maintenant figure dans un musée ou une riche collection privée.

Près de l’horizon

C’était après le confinement. La campagne paraissait encore plus belle et la nature, qui avait été préservée pendant plusieurs mois, semblait régénérée. Comme quoi, même des marcheurs, aussi respectueux qu’ils soient, sont néfastes à la bonne santé de l’environnement. La mise au point est un peu floue, c’est l’émotion.