Camouflage

Il s’agit d’un Kallima paralekta ou Papillon-feuille – Famille des Nymphalidae, qui a été initialement décrit par le médecin et naturaliste américain Thomas Horsfield en 1829. Ce papillon se rencontre dans le Sud-Est asiatique, principalement à Java et à Sumatra en Indonésie où il est endémique. Mais il a aussi été vu jusqu’au Pérou. Son mimétisme défensif, qui le fait ressembler à une feuille morte, est impressionnant. Quand on rencontre une telle créature, on se dit qu’on est devant le chaînon manquant entre le monde végétal et le monde animal qui a peut-être existé il y a des centaines de millions d’années. Cela ouvre des perspectives fascinantes. Ce spécimen (femelle) a été photographié au Département d’Entomologie du British Museum.

Lépidoptère complexe

Il s’agit d’un Acraea equatorialis du genre des Acraeidae – famille des Nymphalidae et sous-famille des Heliconiinae. Certaines études phylogénétiques montrent que le genre Acrae est monophylétique. La répartition des Acrae se situe dans le domaine afro-tropical subsaharien jusqu’à Madagascar et le sud de la péninsule arabique. Voilà, vous savez tout ou presque. Vous n’avez pas tout compris ? Moi non plus.

Lépidoptère asymétrique

Après plusieurs dizaines d’années de conservation dans une boîte vitrée à l’atmosphère aseptisée par de la créosote, ce papillon de la collection paternelle, commence à présenter de sérieux symptômes de vieillissement. La boîte n’est plus parfaitement étanche et la créosote s’est évaporée. Il s’agit d’un Gonepteryx Cleopatra ou Citron de Provence, que l’on trouve à Madère, aux Canaries, en Afrique du Nord, en Europe Méridionale et jusqu’en Syrie. Il vole principalement en Mai-Juin et plus tard dans certaines contrées. Son habitat est dans les taillis et les bois clairs du niveau de la mer jusqu’à 1800m d’altitude.