Il y a longtemps, je suis allé à Syracuse, avec dans la tête la merveilleuse chanson d’Henri Salvador, reprise par Yves Montand. Mais la vraie Syracuse ne nous a pas fait rêver. C’était au mois d’avril, sous un pâle soleil ni convaincu, ni convaincant, il faisait froid. La ville était désertée (pourtant quelques touristes ça meuble) et nous errions dans des rues vides, cherchant en vain le charme que les auteurs de la chanson (qui n’y étaient pas allés) avaient pu y trouver. Je ne me souviens pas de grand-chose et le dessin n’a rien à voir avec la réalité. Il reste le temps plus que parfait, celui des souvenirs imaginés.