Le succès du genre « manga » est proportionnel à son indigence intellectuelle. Les intrigues sont médiocres et les dialogues débiles. Les personnages s’agitent hystériquement en ouvrant démesurément la bouche pour que le lecteur comprenne qui parle. Les éditeurs en français pourraient faire l’économie des traductions qui aggravent la catastrophe. Au moins en japonais, c’est comme le cinéma muet, on a l’illusion qu’il y a une histoire que l’on essaie de deviner. Cela fait travailler les méninges et même si on se trompe, cela sera toujours meilleur que l’original.