Nostalgie

Celle d’une époque rock’n’roll, où des détectives privés vêtus en toute saison d’imperméables mastic, étaient à la recherche de riches héritières qu’ils ne se pressaient pas de retrouver pour essayer de percevoir de confortables honoraires de la part des familles rarement éplorées.

La véritable Maison blanche

On dit que Poutine, le dictateur russe a, pour sa sécurité, plusieurs bureaux, tous identiques, éparpillés à travers la vaste Russie. Il démontre ainsi à sa population, son omniprésence et son ubiquité. Dans le genre, Biden, le sénile président américain, n’est pas mal non plus. Il est tellement gâteux qu’il vit en EHPAD dans le Maine, d’où quand c’est nécessaire, chaussé de ses lunettes « Ray-Ban » et dopé comme un coureur cycliste, on l’installe dans un fac-similé du fameux « bureau ovale », pour qu’il joue un nouvel épisode de « Mission impossible », à la place de Tom Cruise qui est mort depuis longtemps, mais dont on continue à inonder la planète des ses aventures virtuelles. Sur la droite de cette rare photo, prise subrepticement par notre envoyé spécial, on peut voir deux féroces infirmiers-gardiens, vêtus de combinaisons de protection.

Paysage estival

Dans le parc des volcans du Massif Central. Un vent froid chargé d’une pluie fine balayait le plateau. Le groupe de randonneurs a cherché à s’abriter dans une dépendance de ce vaste bâtiment de ferme, abandonné au milieu de nulle part. Mais il n’y avait personne et tout était fermé. Alors stoïques, nous avons pique-niqué sous la pluie, en admirant ce paysage de solitude, qui rappelait un tableau d’Andrew Wyeth.

Au réveil

Exercice d’assouplissement à main levée, agréable et peu fatigant. Cela met en forme pour le reste de la journée. Il y a une part de hasard, mais les effets de volume et de grain de peau, obtenus avec le fusain, compensent largement les erreurs de proportion anatomique. Après tout, ce n’est pas de la photo.

Beauté asymétrique

Considérée dans son ensemble, elle était plutôt pas mal, mais en détail cela paraissait bizarrement agencé. En plus elle affectait une sempiternelle froideur qu’elle croyait distinguée, en se donnant des airs de Lauren Bacall. Mais il n’y avait pas de candidats pour jouer à Humphrey Bogart. Alors le couple, dit « mythique », ne s’est pas reformé. Cela vaut mieux car au cinéma, cela n’a pas été brillant, Bogart, pourtant un très bon acteur, était terne et peu convaincant quand il jouait avec cet éteignoir de Bacall.

Une étrange habitude

On l’a toujours appelée la fille de Magda (à cause de la forte personnalité de sa mère), cette brune incendiaire qui ne dédaignait de poser pour les artistes. N’étant pas bégueule elle n’hésitait pas à poser nue et « plus si affinités ». Mais en toutes circonstances, elle gardait toujours sur la tête son large sombrero, même si plus bas il n’y avait plus rien à enlever. C’était devenu un défi chez ceux qui avaient obtenu ses faveurs. Et aucun n’a jamais pu se vanter d’avoir réussi à lui faire enlever son chapeau.

Toujours sur le Mékong

Plus bas dans le delta en direction de Sadec, où vécut Marguerite Duras. On y visite l’école où enseignaient ses parents et surtout la maison de son « amant », le riche chinois qui y vivait bourgeoisement avec sa légitime famille. La jeune guide vietnamienne ne manquait pas d’humour et semblait toute émoustillée de faire visiter ce lieu de débauche à un public essentiellement français et donc supposé particulièrement connaisseur, en littérature et… en débauche. Image en version pastel.