Rivage n°1

Cela vaut la célèbre photo de la première empreinte de pied sur la Lune. Si on continue, la Terre va rapidement se transformer en une planète désolée et ce seront les extra-terrestres qui viendront, dans un futur plus ou moins lointain, y faire de l’archéologie spatiale. Ce qui ne semble pas inquiéter le sympathique, mais naïf, spationaute français Thomas Pesquet (prononcer pescouette) qui rêve toujours d’aller sur Mars pour sauver la Terre.

Le sarcophage oublié

Depuis longtemps, loin de sa terre natale, il prenait la poussière dans la réserve d’un petit musée de province, quand à l’occasion d’une modeste exposition sur l’égyptomanie en France, on l’a exhibé au milieu d’un fatras d’objet hétéroclites d’inspiration vaguement égyptienne. Mais quand j’ai osé le photographier, il paraissait heureux d’être là et son sourire d’éternité était apaisant.

Boîte à idées

Bonne nouvelle ! La funeste députée escrologiste Sardine Ruisseau, dont les médias diffusent à l’envi les propos délirants, commercialise désormais ses idées en boîte, pour pouvoir ainsi mieux nourrir la pensée de la France profonde. L’une de ses dernières sorties? Le travail produit du CO2, donc il faut arrêter de travailler pour sauver la planète. Et si Mme Ruisseau commençait par cesser définitivement de respirer? Le pays s’en porterait sûrement mieux.

Animal de bonne compagnie

L’ornithorynque est un petit mammifère archaïque d’Australie et de Tasmanie. Il a un bec de canard, des pattes palmées et pond des œufs. Semi-aquatique, il se nourrit d’invertébrés (vers et mollusques) que, grâce à son bec recouvert d’électrorécepteurs, il repère sous l’eau et dans la vase.

Gynandriris sisyrinchium

Il s’agit tout simplement de l’iris sisyrhinque, ce petit iris sauvage méditerranéen qui se développe à partir d’une sorte de rhizome lui permettant de stocker ses réserves nutritives pour survivre dans des conditions difficiles. C’est vrai qu’au bord de la méditerranée, entre la pétanque, le pastis et la sieste, les conditions sont difficiles.