La première version de cette image a été faite le 29 juillet 1989 – qui était un samedi – sur la plage d’Anglet, près de Biarritz. Elle avait été dessinée avec un stylo plume à l’encre brune, non indélébile et qui, avec le temps, est en train de s’effacer. Ceci est la troisième version, mais dans les cinquante prochaines années, il devrait en avoir d’autres. Alors fidèles lecteurs, restez attentifs.
Mois : août 2022
Paysage cubiste
Vestige du « Mur de l’Atlantique » du côté de Biarritz. Les nombreux blockhaus ou bunkers qui se trouvent encore sur notre littoral, ont deux points communs. Ils sont tagués, autre variante de la peinture de camouflage qui tout compte fait les rend un peu moins laids, et ils sont invariablement « occupés » par des individus, à l’air étrange sinon inquiétant, qui perchés au sommet semblent en avoir pris possession et vous observent comme des oiseaux de proie. À quoi pensent-ils ces charognards ?
La menace
Ce n’était qu’un mauvais rêve.
Étrange caillou
Comme celui du Petit Poucet, il pourrait conduire quelque part.
Noir c’est noir
Il n’y a plus d’espoir.
La dernière séance
Le bouquet final.
Le sourire de la Joconde 4
Le verso vaut le recto et vice-versa.
Le sourire de la Joconde 3
Une autre évocation florale caractéristique de la Renaissance.
Le sourire de la Joconde 2
Dans cette image frontale, on retrouve l’inspiration naturaliste de la Renaissance.
Le sourire de la Joconde 1
Première ébauche. Les détracteurs de Léonard de Vinci (ils ne sont pas nombreux) diront qu’il ne s’est pas foulé et qu’il commençait sérieusement à « sucrer les fraises ». Les autres, dont nous sommes, y verront la fulgurance du trait et la prémonition artistique, annonçant Henri Matisse, quatre siècles plus tard.