Pleine Lune

Il y a quelques jours chez Anaïs en Lomagne. D’après une photo d’Adrien, prise avec son téléphone et bien meilleure que celle que j’ai faite avec mon appareil photo. La prochaine fois que je voudrai téléphoner, j’essaierai avec l’appareil photo.

Adaptation

La mairie de Paris qui n’est jamais à court d’initiatives éco(écolo, eh-con)citoyennes, a en cette période de très grandes chaleurs, décidé de permettre aux statues qui ornent les espaces publics de la capitale, de se rafraîchir. Mais pour préserver la légitime pudeur de ces dames, elles ont été habillées de maillots de bains, créés par un grand couturier bien parisien. La réussite de ce rhabillage est incontestable et fait une fois de plus honneur au bon goût français.

Concentration

Avant le plongeon. Ce dessin (signé) d’Henri Matisse, représente Lydia Delectorskya, jeune émigrée russe âgée de 20 ans, d’abord aide d’atelier en 1930, puis entrée au service de Mme Matisse en 1933, comme garde-malade et dame de compagnie, puis modèle du maître à partir de 1934, avant de devenir sa « muse », ce qui a poussé Mme Matisse, en 1939, à quitter le domicile conjugal et demander le divorce. Quand on compare les portraits plus qu’austères de Mme Matisse et les nombreux dessins et peintures exaltant la beauté de Lydia dont le « Nu rose » visible au Musée d’Art de Baltimore, on comprend que le maître Riri n’ait pas cherché à retenir sa sinistre épouse. Lydia accompagnera Matisse pendant 20 ans, jusqu’à la mort du grand peintre en 1954. Lydia écrivit plusieurs monographies de Matisse et participa activement à la mise en valeur de son patrimoine artistique. On attribue à Picasso cette phrase: « Matisse a conservé sa beauté pour l’éternité »

Éloge de la paresse

Ce n’est pas elle qui se la coule douce, au contraire, c’est le « dessinateur » qui, avec un bout de papier coloré et des ciseaux, arrive en quelques minutes à un résultat graphiquement bien plus évocateur que s’il avait laborieusement passé plusieurs heures sur un dessin réaliste. Donc vive la paresse !

Les promesses

Nous en avons déjà parlé, le maître Henri Matisse, quand il a vécu à Nice, s’est sérieusement endetté, car il jouait aux courses de chevaux. Il a donc dû tenter de se renflouer en peignant clandestinement des motifs de papiers-peints et de tissus, pour les industriels locaux qui n’étaient pas très généreux dans leur rémunération. Cette jeune femme, aux jambes fuselées, porte ici une jupe Matisse au motif constitué d’une variation sur le thème du célèbre « grand nu bleu ». Ce tissu porteur d’une évidentes connotation érotique, a connu à l’époque, un grand succès auprès de la clientèle féminine. Car, comme on dit, « les promesses n’engageant que ceux qui y croient », ces dames ont su en jouer.

Note bleue n°2

« Et puis la note bleue résonne et nous voilà dans l’azur de la nuit transparente… » écrivit George Sand, à propos du génie musical de son chéri, le divin Frédéric Chopin. Cette « note bleue » joue comme la réverbération d’un champ de force intérieur qui nous fait passer de l’espace musical à l’espace pictural. Et inversement, avec Henri Matisse qui est sûrement le plus grand peintre du XXème siècle et dont la dernière période créatrice de papiers colorés et découpés, est éminemment musicale. Aujourd’hui, on ne peut rêver sur la silhouette d’une femme bleue, sans se référer au maître Matisse.

Il est 5 heures…

Comme dans la célèbre chanson de Dutronc : « Paris s’éveille et je n’ai pas sommeil… ». À la sortie d’une « party » aussi parisienne que cosmopolite, un invité passablement éméché, mais digne. C’est un acteur ou un cinéaste anglo-américain, très connu, mais dont j’ai oublié le nom. Alors les lecteurs, cinéphiles et physionomistes, sont priés de nous renseigner.