Hautaine

Sous ses airs supérieurs, cette hétaïre de bastringue sentait furieusement la cocotte. Le dessin aussi dont, faute de fixatif pour artiste, j’ai « fixé » les couleurs à la laque pour cheveux. Une marque renommée, au parfum caractéristique persistant. Quand j’ouvre le carton à dessins, j’ai la sensation d’être dans un salon de coiffure… pour dames, évidemment.

La maison blanche

Ce n’était pas à Washington mais à Tataouine. Au début du mois de mai, il y faisait déjà très chaud. Les touristes étaient cloîtrés dans leurs hôtels climatisés et dans le bled, il n’y avait pas âme qui vive, à part quelques palmiers. À l’office du tourisme local qui m’avait conseillé cette balade, ils devaient bien rigoler, car il fallait vraiment être fou pour se risquer dans un endroit pareil. Avec la tête protégée par un chèche, c’était supportable. Je me la suis donc jouée à la « Lawrence d’Arabie », mais il n’y avait pas de spectateurs.

Histoire d’eau

Le mot « hanse » vient de l’ancien allemand « hansa », qui veut dire troupe, compagnie. Outre la Hanse teutonique, il a existé en Europe plusieurs associations commerciales du nom de hanse. La plus importante était celle des Marchands de l’Eau de Paris ou Hanse parisienne, qui datait de l’empire romain et fut confirmée en 1170. Elle avait seule le droit de commerce par eau dans Paris et sa banlieue. Cette corporation se heurtait hors de ses domaines à la Hanse de Rouen ou Compagnie normande, maîtresse absolue de la basse Seine. En 1450, Charles VI supprima le monopole de cette compagnie et ce fut Louis XIV qui rendit libre le commerce de la Seine, en supprimant la Hanse parisienne en 1672, tout en conservant pour la couronne, le droit de hanse, c’est-à-dire le droit de prélever un impôt sur toute marchandise arrivée par eau.

Une petite ville hanséatique

La Hanse teutonique était une association de cités marchandes de la Baltique et de la mer du Nord, qui fut créée en 1241 par les villes allemandes de Lübeck et Hambourg et se développa du XIIIème au XVIIIème siècle. À son apogée, elle compta plus de 80 cités avec des comptoirs jusqu’à Novgorod, Londres et Bruges, centralisant tout le commerce de l’Europe. Son déclin s’amorça après la défaite de Lübeck, que lui infligea le Danemark en 1535. Elle créa les premières compagnies d’assurances maritimes en 1624 et, en 1723 ouvrit ses ports au libre commerce étranger.