Pour parler d’autre chose

Ce portrait fortement penché (à cause de la houle) a été peint en 1930 par Henri Matisse sur le navire qui le conduisait à Tahiti, d’où le 6 juin il écrit à Pierre Bonnard : « N’ai absolument rien fait, excepté de mauvaises photos ». Ce qui est inexact et sévère pour lui-même, car plus tard en 1931, il dira des ciels tahitiens : « De telles couleurs ne peuvent devenir fertiles que dans le souvenir, quand on les a mesurées à nos propres couleurs ». Son génie pictural a prouvé sa clairvoyance créatrice.

Ça se complique

Il commence à arriver dans les boîtes-aux-lettres de tous les hommes valides, des rations de combat destinées à habituer les volontaires désignés, qui vont être envoyés en Ukraine. Le menu reçu, qui est dans notre cas le n°6, apparaissant particulièrement alléchant, nous allons demander l’avis d’un inspecteur du guide Michelin. Quel que soit son verdict, que les destinataires se rassurent, il est déjà approuvé par l’OTAN.

À vot’ bon cœur

Si vous croisez cette pauvresse sur le parvis de nos églises, passez votre chemin. Il s’agit de Mme Valérie Pécresse qui, après son cataclysmique fiasco électoral, nous demande d’éponger sa dette de cinq millions d’euros (sic !). Il ne faut évidemment rien lui donner. Nulle comme elle l’a été, avec ses airs de fausse Jeanne d’Arc entendant des voix, elle n’a qu’à rembourser sa dette abyssale sur ses propres deniers. Rappelons que son patrimoine personnel s’élève officiellement à 9,8 millions d’euros. Quelle gestionnaire ! Cette idiote ambitionnait de diriger le pays, on l’a échappé belle.

Le premier tour

Ce dimanche, on a voté. Les trois premiers ont fait de très bons scores, mais pour les autres, cela a été la dégringolade et même pour certain(e)s, ca-tas-tro-phi-que, au-delà de ce qu’on pouvait imaginer. Si Mmes Pécresse et Hidalgo avaient un peu d’honneur, elles démissionneraient de leurs mandats d’élues. Mais même ça, leur intelligence limitée ne leur permet pas de le comprendre.

Un spécialiste

En cette période électorale, les « experts » en tous genres défilent, encore plus que d’habitude, sur les plateaux TV et dans les stations de Radio. Politologues, prévisionnistes, rumorologues, sondologues, tireuses de cartes, lecteurs de boules de cristal, tourneuses de tables et autres illusionnistes aux titres ronflants qui, la plupart du temps, ne savent pas grand-chose et surtout n’ont aucune influence sur le résultat électoral. Mais, ça meuble, à peu de frais, les émissions et ça fait des chômeurs en moins.

Le voyage continue

Le maître Edgar Degas poursuit son exploration des bas-fonds de Tôkyô. On peut ici apprécier son goût pour les femmes replètes. Ce qui était d’ailleurs l’idéal du canon de beauté féminin de son époque. D’après nos recherches (purement livresques s’il est besoin de le préciser), cela devait se passer dans un « café sans culottes » de Higashinagasaki, un quartier d’habitation à forte densité d’immeubles locatifs, un peu à l’écart des rues animées de la capitale nippone.

Le voyage secret

Les connaisseurs en histoire de l’Art et ils sont nombreux à nous lire, savent généralement que le maître Edgar Degas a, dans sa jeunesse, voyagé en Italie et aux États-Unis, mais ignorent que dans sa maturité, il est allé jusqu’au Japon pour changer de modèles féminins, car les petites danseuses et les grisettes parisiennes commençaient à le lasser. Il s’est donc rendu dans les lieux de plaisir de Tôkyô et Kyôto pour trouver une autre source d’inspiration. Ce dessin au pastel est encore d’une facture classique, mais ça ne va pas durer.

Astronomiques !

Jean-Dominique Cassini (1625-1712), dit Cassini 1er, astronome français d’origine italienne, appelé en France par Colbert, fut un esprit scientifique exceptionnel qui fit progresser la connaissance du Système solaire. Il découvrit en particulier les quatre autres satellites de Saturne et la division de ses anneaux, confirmée par un satellite américain, 300 ans plus tard. Son fils Jacques Cassini (1677-1756) astronome et brillant géographe, dont les travaux de géodésie lui permirent de tracer un méridien à travers le royaume de France, depuis Dunkerque jusqu’au Canigou. Son petit-fils César-François Cassini de Thury (1714-1784), astronome et géographe, entreprit de dresser la plus grande carte de France dite « carte Cassini » à l’échelle de 1/86400. Son arrière petit-fils Jean-Dominique Cassini de Thury (1748-1845), astronome et géographe, termina la carte de France et prit une part active pour la division du pays en départements. Son arrière-arrière petit-fils Alexandre-Henri-Gabriel Cassini de Thury (1781-1832), botaniste qui fit d’importantes découvertes sur la phytologie végétale. Alors devant le nom illustre de Cassini, on s’incline.

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