Éloge de la nuit

Chouette de Tengmalm – Aegolius funereus, à l’affût. On peut remarquer l’extraordinaire mobilité de la tête qui peut presque se tourner totalement en arrière. Cela lui permet de « voir venir ». Ce petit rapace nocturne (longueur 24-26 cm et envergure 52-58 cm) vit principalement en Europe orientale et septentrionale, dans des vieilles forêts de grands conifères mêlés de quelques feuillus. Difficile à observer, de jour il se cache dans un épicéa touffu. Son chant, toujours de nuit, est une série rapide et vibrante de sons mélodieux, pou-ou-ou-ou-ou, de longueur et de hauteur variables selon les individus. Qui n’a pas entendu le chant d’une chouette, la nuit dans la campagne, n’a pas idée de la transcendante beauté de la nature.

La course du lièvre…

… À travers les champs. C’est le titre du scénario d’un film, devenu un roman écrit par un auteur qui, en dépit de la faiblesse de ses histoires et de la médiocrité de son écriture, a connu un incontestable et durable succès, grâce aux adaptations cinématographiques. Le meilleur de son œuvre, était dans les titres, plutôt originaux. Mais les contenus étaient négligeables.

Souvenir d’enfance

Enfants, ils passaient leurs vacances d’été dans la ferme de leurs grands-parents en Lomagne. Ils adoraient, par-dessus tout, dormir dans le grenier pour regarder la Lune qui, dans son lent cheminement nocturne, s’arrêtait au-dessus de la lucarne du toit pour leur raconter des histoires de voyages.

Là-bas

En fin de journée, les voyageurs aperçurent, au-delà de l’aride plateau caillouteux, le cône du « Vieux Gardien », ce volcan déclaré éteint, mais dont le sommet était en permanence surmonté d’un nuage, annonciateur d’un possible réveil. Notre agent, qui s’était mêlé au petit groupe de touristes, savait que désormais il approchait du but de sa mission.

Une enseigne inappropriée

Dans la petite ville de M… qui se targue d’être une capitale locale du Midi, et où habituellement il ne se passe rien qui mérite d’être relaté, un restaurateur a eu la très mauvaise idée de baptiser son établissement du nom de « Poutine House ». Ce nom, aujourd’hui honni, ne se réfère pas au dictateur russe, psychopathe et criminel de guerre, mais à une « délicieuse spécialité culinaire » québécoise, qu’en France on hésiterait à donner à manger aux cochons. Résultat, cet honnête commerçant est l’objet de menaces, que dans sa naïveté il ne comprend pas. S’il changeait le nom en « Zelenski » ou « Ukraine House », non seulement il n’aurait aucun problème, mais à coup sûr il augmenterait grandement son chiffre d’affaires. Après tout, quand en 1940, le pâtissier viennois (en Autriche) Franz Hitler, qui n’avait aucun lien avec le führer nazi, a créé une spécialité qui s’appelait « Hitler au chocolat », il a dû changer pour « Éclair au chocolat » (Blitz schokolade dans le texte), qui a eu tout autant de succès. Il faut savoir s’adapter, que diable !