De pire en pire

Hier dimanche, Mme Pécresse a donné son grand meeting de campagne. De l’avis de tous les soi-disant experts en politique, « on allait voir ce qu’on allait voir ». On a vu et on a entendu, hélas ! La candidate, définitivement coincée, malgré un brushing élaboré et un smoking de grand couturier, a été CA-TAS-TRO-PHI-QUE. Toujours aussi peu convaincante, Mme P. a péniblement ânonné le texte qui défilait sur un « prompteur », avec une lenteur qui faisait douter de ses capacités intellectuelles. Passant sans raison, de l’aigu au grave et inversement, elle a débité un chapelet de platitudes convenues, fortement inspirées des idées du président sortant et de celles de son principal concurrent Eric Z., avec quelques références passéistes au très surfait et très paresseux Chirac. Après cette exhibition consternante, qui s’ajoute à celles des autres candidat(e)s, il ne faut pas s’étonner que les citoyens se désintéressent de la politique. Mais, au nom de la parité, reconnaissons-le, cette fois-ci les femmes sont particulièrement nulles.

Reflets sur le lac

Gustav Klimt avait une prédilection pour le format carré, surtout dans ses paysages qu’il peignait sur des toiles de dimensions 100×100 cm/ ou 110x110cm. À partir de 1903, il se rendit tous les étés en villégiature sur les rives du lac Attersee en compagnie de la famille Flöge, sa maîtresse Emilie et la sœur de celle-ci, Helene (veuve de son frère Ernst), la fille d’Helene – qui portait le même nom que sa mère et dont Klimt était le tuteur – et enfin Barbara Flöge, la belle-mère. Vous arrivez à suivre? L’image n’est évidemment pas un Klimt, que j’aurais pu trouver dans mon grenier. Il n’y a pas de Klimt en France, à part un modeste, au musée d’Orsay.

Toujours un train de retard

Mme Pécresse qui, rappelons-le, prétend accéder à la plus haute fonction de l’État, n’a aucune idée personnelle et est de plus incapable de la moindre initiative. Le président sortant exprime vertement la lassitude des soignants et des citoyens ordinaires, face à la stupide opposition des anti-vaccins, Valérie P. voulant, elle aussi faire un « bon mot », ressort le « karcher » de Sarkozy, un pistolet à eau qui depuis plus de 10 ans rouille au fond d’une cave de la banlieue honnie. Eric Z. va en Aincompletrménie, Valérie P. s’y précipite quelques jours après. Marine L. va en Grèce, Valérie P. fait de même quelques temps après. Le président français va rencontrer son homologue russe à Moscou, sur la situation explosive de l’Ukraine, Mme P. dépassée par l’enjeu diplomatique et prise de court, veut faire savoir qu’elle parle le russe (qu’elle a appris dans les camps de jeunesses communistes de l’URSS) en ânonnant quelques platitudes « en russe », de manière aussi peu fortuite que spontanée, afin d’épater les gogos. Ceux qui croient aux compétences de cette marionnette savante, grande bourgeoise coincée, au style modeste serre-tête et chaste jupe plissée, sont des naïfs.