La dernière frontière

Le mur d’Hadrien. Entre 122 et 127 après J-C, l’empereur Hadrien fit édifier ce mur sur toute la largeur nord de l’Angleterre, correspondant à peu près à l’actuelle frontière Angleterre-Écosse. S’étendant sur 80 milles romains soit 118 km, cet ouvrage défensif était flanqué de 300 tours, dont 80 fortins et 17 camps retranchés. Ce mur a marqué la limite nord de l’Empire romain, jusqu’à la construction plus au nord, vers l’actuelle Écosse du mur d’Antonin, en 142 après J-C. Ce qui atteste de la progression de l’armée romaine, mais il sera abandonné en 160 après J-C, sous la pression des Pictes et le mur d’Hadrien redeviendra la frontière nord de l’Empire.

Servus bis

Le même, version matière plastique recyclée. Saluons ce geste « écologiquement responsable ». Car – comme nous le répètent, à l’envi, les donneurs de leçons des médias, qui eux ne s’éclairent pas à la bougie – il faut sauver la planète.

Servus

Cet esclave vu dans un « péplum » anglo-américain, était le seul personnage crédible de cette assez médiocre évocation de l’époque romaine. Dommage, car le contexte historique était intéressant, dans l’antique Britannia, défendue au nord par le mur d’Hadrien qui, comme chacun le sait, a été construit à partir de 122 après J-C, pour lutter contre les Barbares.

Sur le rivage

Porté par la brise marine, le grand volateur glissait lentement au-dessus des dunes, ses aile frôlant les épis de la végétation halophyte. Cette photo, pas très nette, a été prise avec un puissant télé-objectif Zeiss Iéna, fabriqué en RDA. La qualité optique était moyenne, mais pour la robustesse et surtout le poids, il n’y avait rien à redire, car ils avaient dû recycler les tubes des lance-roquettes « panzerfaust » de la Wehrmacht pendant la deuxième guerre mondiale.

Test de Rorschach

Si vous voyez un coquelicot, c’est bien. Mais si vous voyez autre chose, il vaut mieux aller consulter un médecin spécialisé. Alors il faudra être patient, car d’après les médias qui tournent en boucle, les psy seraient, en ce moment, très sollicités.

Vous avez dit bizarre ? 2

La célèbre réplique de Louis Jouvet dans « Drôle de drame », le film de Marcel Carné, pourrait parfaitement s’appliquer à ce très bizarre appareil photo. Il s’agit d’un ZENIT « Horizon » fabriqué en URSS dans les années 1960, par l’entreprise KMZ (Kranogorskiy Mechanicheskiy Zavod). Vous avez eu de la chance, on ne vous l’a pas écrit en cyrillique. Cet appareil argentique qui utilisait le film standard de 35 mm, était équipé d’un objectif rotatif f2.8/48 mm pivotant à 120°, qui permettait de faire des photos panoramiques. La construction était solide mais très frustre (vitesses d’obturation limitées à 1/30 , 1/60 et 1/125) par contre l’objectif, comme pour tous les modèles de la gamme « Zenit », était très correct. Pour avoir eu un en mains, je me souviens de beaux effets de flou en arrière-plan, qu’aujourd’hui on qualifie pompeusement de bokeh.