Toujours sur l’Aubrac, toujours à l’aquarelle. Certains de nos fidèles (et nombreux?) lecteurs, nous reprocheront ces « facilités ». Mais pourquoi se priver ? Dans le genre modeste, c’est plutôt agréable à faire et à regarder.

Sur les rondeurs de l’Aubrac. La légèreté et la magie de l’aquarelle, quand ça bave comme il faut.

Cela vaut la peine de racler les fonds de tiroirs. Il y a toujours un dessin qu’on avait écarté à la première sélection et qui finalement ne paraît pas si mal.

Le robot de combat avait échappé à tout contrôle et les techniciens avaient oublié le code de sécurité dans le laboratoire dont ils avaient perdu la clef.

Hommage au talentueux dessinateur de BD, Yves Chaland, trop tôt disparu.

Le nouveau voisin a vraiment une drôle de tête. On ne sait pas si on doit l’appeler « monsieur » ou « madame ». Avec ça il a un accent des plus bizarres et quand il est chez lui, on entend des bruits inquiétants. Peut-être est-ce un lointain descendant des Xipéhuz, ces êtres étranges qui ont été décrits en 1887 par le grand écrivain J.-H. Rosny Aîné. Dois-je me faire vacciner, docteur ?

Marcus Aurelius Severus Antoninus Augustus empereur romain de 211 à 217, d’origine punique et berbère par son père Septime Sévère (empereur de 193 à 211) et syrienne par sa mère. Qualifié de « monstre odieux » par les historiens du passé, il commença son règne sanglant par l’assassinat de son frère (dans les bras de leur mère). On lui attribue l’assassinat de 20 000 citoyens romains et entre autres, le massacre de la population d’Alexandrie, qui aurait fait 100 000 victimes. Le seul point positif, mais bien insuffisant, sur lequel s’appuient les historiens actuels pour tenter de le réhabiliter, est qu’il promulgua l’édit qui accordait la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’Empire. Évidemment, il mourut assassiné.

Cela pourrait être une des prisons de Piranèse ou un immeuble collectif de l’époque de Mussolini. Non pour la beauté de la chose et l’érudition des lecteurs, nous dirons que c’est une évocation, à la manière d’un « péplum » italien, des Thermes de l’empereur Caracalla, dont la réputation est aussi mauvaise que celles de Néron ou de Caligula. On verra ça après.

Imperator Caesar Vespasianus Augustus fut le 10ème empereur romain, de 69 jusqu’à sa mort en 79. Arrivé au titre suprême à l’âge respectable (à l’époque) de 60 ans, il fut le moins pire empereur de cette période. Il mit fin à la guerre civile de 68 – 69. Avare et cupide, il se livrait au pillage et à la rapine, mais faisait un excellent emploi de ce qu’il avait mal acquis. Il procéda à des réformes fiscales, des réformes législatives, la refonte de l’armée, la stabilisation des frontières et la reconstruction de Rome, nécessaire après le grand incendie sous Néron. Il fonda la dynastie des Flaviens qui régnèrent sur L’Empire romain de 69 à 96. Ses fils, Titus puis Domitien, lui succédèrent après sa mort.

Là on voit l’épouse d’un des Caesar Imperator, en train de comploter pour éliminer son gênant mari. Nous sommes à Rome en l’an 68 de notre ère, une année exceptionnelle de violence et de guerre civile, durant laquelle – comme tous ceux qui lisent autre chose que des SMS, le savent évidemment – quatre empereurs se sont succédés après le suicide de Néron. Galba assassiné, Othon suicidé, Vitellus lapidé et Vespasien victorieux. Vespasien n’étant pas que l’inventeur de la vespasienne, cet urinoir installé sur la voie publique, nous en reparlerons après.

Pour se raccourcir, il avait pris à travers champs. Mais les nappes de brouillard qui s’élevaient du sol humide, lui avaient fait perdre tout repère.