Avec un certain manque de définition, dû souvent à l’utilisation d’appareils bon marché, les films Polaroid délivraient des images aux contrastes atténués avec des couleurs désaturées et acidulées. Ce qui leur conféraient une atmosphère unique et poétique, où l’imaginaire avait sa place. On était très loin de la pseudo « réalité augmentée » du tout-numérique d’aujourd’hui, qui au-delà de l’abus de langage, est une contre-vérité flagrante. En fouillant dans notre grenier, nous avons retrouvé des clichés qui, à la manière des polaroids éphémères, pourraient venir d’un jardin secret au parfum nostalgique.