Le Panthéon de Rome est un édifice religieux antique, bâti sur l’ordre d’Agrippa en 27 avant J-C. Endommagé par de nombreux incendies, il fut entièrement reconstruit sous Hadrien vers l’an 125 après J-C. Le Panthéon supporte la plus grande coupole de l’Antiquité, construite en béton de ciment non armé, d’un diamètre de 150 pieds romains, soit 43,40 m. Après presque deux millénaires, ce remarquable bâtiment ne présente pas de signes de faiblesse de sa structure, en dépit des mouvements telluriques répétés qui se sont produits au fil du temps. Qui a dit que les Romains étaient fous ?
Mois : février 2021
Vers la sortie
Au musée du Vatican, ce buste de style romain (qui porte des sortes de lentilles de contact et dont le nez a été postérieurement remplacé) semble indiquer le chemin, aux visiteurs désorientés par tant de merveilles exposées.
La collection imaginaire
Avec un certain manque de définition, dû souvent à l’utilisation d’appareils bon marché, les films Polaroid délivraient des images aux contrastes atténués avec des couleurs désaturées et acidulées. Ce qui leur conféraient une atmosphère unique et poétique, où l’imaginaire avait sa place. On était très loin de la pseudo « réalité augmentée » du tout-numérique d’aujourd’hui, qui au-delà de l’abus de langage, est une contre-vérité flagrante. En fouillant dans notre grenier, nous avons retrouvé des clichés qui, à la manière des polaroids éphémères, pourraient venir d’un jardin secret au parfum nostalgique.
L’inventeur
C’est à Edwin Herbert Land (1909 – 1991), co-fondateur de la société Polaroid, que l’on doit d’avoir concrétisé et mis à la portée de tous, le rêve de la photographie instantanée. Cette sensation merveilleuse, de voir, en moins d’une minute, se développer la photo que l’on tient à la main. Son impact, non seulement sur l’outil et la création photographiques, mais aussi sur les relations humaines, a été énorme. Edwin Land était un scientifique, doué d’une grande curiosité intellectuelle et aussi un visionnaire, convaincu des immenses potentiels de la photographie instantanée. À partir de 1956, Land commença à constituer une collection d’œuvres photographiques, qui se voulait un modèle d’excellence. Aujourd’hui les Collections Polaroid, situées à Waltham dans le Massachusetts (essayez de le prononcer vite sans trébucher), comptent environ 23000 clichés, pris par près de 2000 photographes et qui révèlent une diversité d’imagination et une créativité exceptionnelles, résultant de l’osmose de l’industrie et de l’art.
La boîte magique
Le Polaroid modèle 95 a été le premier appareil photographique à développement instantané, inventé par Edwin Land en 1948. Ce très bel objet, merveille de technologie, produisait en à peine une minute, des clichés à l’origine en noir-et-blanc, et en couleurs, à partir de 1963. Dans le monde de la photographie, ce fut une révolution qui connut un énorme succès, grâce à la simplicité d’utilisation et à la rapidité avec laquelle, l’appareil développait et imprimait les photos.
Autoportrait
Samedi matin, au petit déjeuner, changement de braquet après un réveil très matinal.
Film Polaroid
Le roi énigme
L’éclairage du musée, donnait l’impression que ce masque de l’époque romaine était en or massif. Mais je ne me souviens plus qui c’était, ni où il était exposé. On peut donc imaginer qu’il appartenait à un éphémère empereur de la fin de l’Empire.
Le grand homme
Jules César, à la fin de sa vie. Ce buste d’une véracité étonnante, se trouve au Musée de l’Arles antique. Sa découverte lors de fouilles subaquatiques dans le Rhône en 2007, a été un évènement exceptionnel pour les archéologues.
Un jeune homme célèbre
Jules César en latin Caius Julius Caesar (101 – 44 avant J-C), l’exceptionnel homme d’État et général romain. Son buste de jeunesse, que l’on peut admirer au Colisée de Rome, dégage une formidable énergie. À côté de tels hommes, nous ne sommes que des animalcules, dont le seul titre de gloire aura été de s’être foulé les pouces en tapant des sms.
Di mattina presto
À l’heure du marché, quand les péniches approvisionnent les étals. Il n’y a que peu de monde et aucun touriste. La lumière est belle, un moment de grâce pour le photographe qui se fait discret et se sent toléré, sinon accepté.