Qu’on en finisse

La désinvolture du scénario de cette histoire interminable, va probablement valoir à la rédaction un abondant courrier de protestation des (nombreux?) lecteurs. Bref, dans des circonstances non précisées, le vérificateur – un peu cabossé – se retrouve, loin de hors-Ville 41, dans le Grand Désert Écarlate. Mais rassurez-vous, Contrôle qui n’a pas perdu le contact, a envoyé une aéromobile automatisée, pour le récupérer.

Toujours à la manière de …

L’une des images photographiques les plus célèbres de Denis Brihat. Réalisée en 1972, il n’en existe que 5 exemplaires originaux au format 30×40 cm. En janvier 1978, j’ai eu l’honneur de recevoir une reproduction au format carte postale de cette poire (belle Hélène ?), avec les bons vœux de nouvel an du Maître. Depuis, je ne peux pas passer devant un étalage de poires, sans y chercher la Vénus callipyge, que je n’ai toujours pas trouvée.

À la manière de …

Denis Brihat, mon maître en photographie, chez qui j’ai eu le privilège d’être un de ses élèves durant l’année 1975. Ce grand technicien m’est apparu comme un géant bienveillant, qui consacrait son talent à une approche macroscopique de la nature, pour en révéler la variété et la beauté, qu’il magnifiait par une recherche sur la couleur, en employant des virages métalliques. Cette technique, héritée des premiers maîtres de la photo (à l’époque argentique) du 19eme siècle, consistait, à partir d’un tirage photo en noir et blanc sur papier, à donner une couleur dominante à l’épreuve, en remplaçant partiellement le « gris » de l’argent par un composé métallique (sulfure de sodium, chlorure d’or, citrate de fer ammoniacal, chlorure cuivrique, argent colloïdal, sulfate de cuivre, sélénium, etc …). Grâce à l’acuité de son regard photographique et la maîtrise de cette alchimie complexe, Maître Brihat a créé des images qui défieront le temps. Depuis, je ne peux pas regarder un oignon, sans penser avec nostalgie à cette heureuse année d’apprentissage dans son fief de Bonnieux dans le Lubéron.

Oignon à l’état de croissance avancée – tirage au chlorure d’or.

Imbroglio scénaristique

Mais que vient faire ici, le lapin-aux-yeux-roses en train de poursuivre Alice ? Car dans l’Angleterre victorienne l’histoire réelle a été censurée. On n’ose imaginer ce qui s’est passé après, quand le lapin qui courait très vite (certains font des bonds jusqu’à 6 m de longueur, d’après un récent documentaire diffusé par Arte), a rattrapé Alice.