Fenêtre sur rue

La nuit dernière, intervention discrète des pompiers dans l’immeuble d’en face. Le temps de jouer le rôle de James Stewart dans « Rear window » (Fenêtre sur cour) de Hitchcock, mais ni en compagnie de la sensuelle Grace Kelly, ni de la revêche Thelma Ritter.

film Polacolor

De bon matin

Petit-déjeuner sur le balcon, avant de partir en randonnée. En toute modestie, cette image plutôt réussie (j’avais récemment repeint la table, mais pas le citron) m’a sûrement été inspirée par le travail de photographes comme Ernst Haas ou Pete Turner, maîtres de la photo en couleurs dans les années 1960 à 80. Leurs images, à cette époque, largement diffusées (dans les magazines, livres, pochettes de disques et même polaroïds) étaient devenues des références pour de nombreux photographes amateurs et professionnels. C’était au temps de l’argentique, quand la création passait par beaucoup de débrouillardise et de bricolage. Il n’y avait pas d’ordinateur, mais on s’amusait.

film Polacolor

Peinture abstraite ?

Que nenni ! Il ne s’agit pas d’un tableau de Pierre Soulages, l’artiste désormais centenaire (longue vie à vous cher maître), qui se qualifie modestement lui-même de « maître de l’outrenoir« . Il s’agit d’une image d’outre-mer, la vision du ciel à travers une faille de falaise karstique, depuis le fond des Tsingy du Bemaraha, à l’ouest de Madagascar.

La Belle

En référence au toujours fascinant film de Jean Cocteau (datant de 1946) et non aux médiocres succédanés que des tâcherons, sans imagination ni talent, nous ont depuis hélas infligés. Heureusement, ils ont été punis par leur fiasco.