Difficile de faire plus simplet. Avec la canicule, l’inspiration fout le camp ! Ceci étant, si cette image prosaïque avait été signée Marcel Duchamp ou Man Ray, d’une part elle serait considérée comme avant-gardiste et d’autre part elle vaudrait assez cher pour m’aider à changer mon appartement HLM d’un quartier devenu médiocre, avec un presque luxueux petit penthouse sur la plage de Palavas-les-flots. La classe !

Le musicien Jean-Sébastien Bach, se reposant sur la rambarde d’un pont de Weimar, pour composer l’une de ses célèbres partitas qui sera génialement interprétée par le pianiste Glenn Gould.

Au large des falaises d’Etretat, là où Arsène Lupin n’est jamais très loin.

Massif de l’Aigoual, en fin d’après-midi sur le chemin du retour, non balisé mais assez facile à suivre et accompagné par le frémissement de l’herbe qui guidait nos pas.

Non Monsieur Magritte, c’est une fenêtre, par laquelle les jours de mistral, on aperçoit les nuages glisser au-dessus de la vallée du Rhône, près d’Avignon. C’est là qu’on réalise que la réputation du peintre René M. est très surfaite et par voie de conséquence, son musée à Bruxelles particulièrement décevant. Ce qui m’étonne beaucoup de la part de nos amis belges, qui dans le seul domaine de l’image contemporaine, comptent des créateurs exceptionnels comme Folon, Hergé et Franquin.

À la fin d’une journée de randonnée physiquement engagée, apercevoir cette merveille dans la lumière déclinante d’un sous-bois, vaut toutes les récompenses.

Après plus d’un millier de dessins, le crayon est complètement usé. Pour la suite des aventures, on va donc changer d’outil à fabriquer des images.

Grand chêne dans la brume du matin. Ce chef-d’œuvre de l’abstraction néo-réaliste monochrome, a été peint par Yves Klein, dont même les daltoniens reconnaissent le fameux bleu qui a fait la fortune des Frères Ripolin.

Dans la garrigue languedocienne, chêne vert ayant été partiellement foudroyé.

Jour de grand vent aux Aresquiers. Ça décoiffe et le coup de soleil est assuré.