Découverte

Image polaroid, retrouvée à la cave dans une boîte à chaussures qui sert à archiver les souvenirs du passé. C’est flou, les couleurs sont pâles et commencent à s’estomper. Tout le charme de la madeleine de Proust. On en remangerait.

Bizarroïde

Cet étrange appareil photo, est le premier Polaroid, désigné  Land Camera Model 95 (du nom de son inventeur Edwin Land) et qui a été lancé en 1948. Cet objet industriel, d’une incontestable beauté vintage, était un concentré de technologie permettant pour la première fois  de réaliser de la photographie à développement instantané. Il a rapidement connu un succès public extraordinaire. Dès 1958, sa production atteint un million d’exemplaires par an et en 1964, plus de cinq millions d’exemplaires de Land Cameras ont été vendus. Les films étaient à l’origine limités au noir et blanc, puis à partir de 1963, permettent la couleur. Les clichés polaroid, support inclus, mesuraient 8,8 x 10,7 cm, et les photos  étaient au format carré de 7,9 x 7,9 cm. Les images des appareils tout-public, n’étaient pas très nettes, nimbées dans un « flou artistique » certain, les couleurs étaient acidulées et pâlichonnes, ce qui leur conférait un incontestable charme rétro. Mais le principal défaut était la faible durée de vie des photos, qui si elles étaient exposée en pleine lumière, s’effaçaient très rapidement. Un petit résumé de la destinée humaine, « sic transit gloria mundi ».

Ne gaspillons pas l’eau

Système de toilette dit « à l’espagnole ». Ingénieux, économique, écoresponsable et particulièrement élégant. La rédaction remercie les Ets Lafuite, spécialistes des plomberies en tous genres, pour leurs précieux conseils techniques. C’est dimanche, ne pas oublier de se laver, car avec le confinement, il faut déjà se supporter entre voisins, si en plus ça sent mauvais, il risque d’y avoir des drames passionnels.

Beau geste

Après ça va se gâter. Ce sauvage, comme d’habitude, va rater la balle et arracher une énorme escalope de gazon. Ce manque éhonté de respect pour la fameuse étiquette, ne manque pas, à chaque fois que ce fou furieux déboule sur le green, de choquer les autres joueurs qui se sont (psychologiquement) enfoncés un parapluie dans le cul, pour faire plus britanniques. Cela me rappelle l’époque où je me suis essayé au golf, heureusement je me suis vite enfui de ce meilleur des mondes.

Le buste

Ce fut le surnom évocateur de l’actrice américaine Jayne Mansfield (1933-1967) qui, grâce  ou à cause à de ses mensurations exceptionnelles (102 – 53 – 91 pour une taille de 1,68 m), fit une éphémère carrière de blonde explosive à Hollywood, après avoir débuté en posant pour le magazine Playboy. Reléguée à faire de la figuration dans des cocktails et pour des calendriers, elle mourut décapitée dans un accident de la route. A posteriori, des esprits charitables prétendent que son Q.I. était de 163, qu’elle était très cultivée, parlait cinq langues et jouait du piano ainsi que du violon classique.

Vénus anadyomène

Sur la plage de Réthimnon en Crète. La Vénus surgie des eaux, est un thème artistique courant de la peinture occidentale, issu de la mythologie gréco-romaine. Dans le désordre, et sans que cela soit exhaustif, les vases grecs, les fresques romaines, ainsi que de nombreux maîtres du passé, Boticelli, Titien, Ingres, Gérome et d’autres artistes plus contemporains ou des photographes comme Clergue, ont célébré la beauté de la femme associée à l’eau. Rimbaud s’est même fendu d’un poème trempé dans les égouts, cela n’étonnera personne car il détestait les femmes, et qui dresse le portrait repoussant d’une vieille prostituée. Pour en revenir au précédent article sur la nécessaire maîtrise du dessin d’anatomie, la représentation du modèle de cette image, est évidemment d’une facture volontairement non classique et non réaliste.