Cet autre bas-relief en plastique recyclé, du sculpteur Laxap est un bel exemple du travail de décomposition colorimétrique de la lumière, réalisé à partir d’une prise de vue photographique avec un appareil Polaroid et caractéristique de la démarche créatrice de l’artiste. Cette œuvre figurera dans la prochaine rétrospective au Grand Palais.
Mois : avril 2020
Enfin de l’art !
Ce remarquable quadriptyque (ou pour parler correctement français, un polyptyque à 4 éléments) est un bas-relief en plastique recyclé, d’après une image polaroid prise avec un Miniportrait modèle 454. Il s’agit d’une des récentes œuvres du sculpteur d’origine borduro-syldave Naïtsirk Laxap, qui devrait être prochainement présentée au Grand Palais à Paris dans le cadre de sa monumentale rétrospective dont le thème sera « Femmes, je vous aime ». Le chanteur Julien Clerc a été pressenti pour animer la soirée d’inauguration. Les dix premiers lecteurs abonnés qui se manifesteront, recevront un carton d’invitation.
Bizarroïde 2
Il s’agit du Polaroid Miniportait – modèle 454. Cet appareil, équipé de quatre objectifs était à l’origine destiné à la photo d’identité et permettait d’obtenir instantanément (temps de traitement environ 1 minute) quatre photos identiques de dimensions 4 x 5 cm. Avec un peu d’ingéniosité, son utilisation peut être détournée pour faire une photo différente par case ou une seule photo en quatre cases. Alors photographes amateurs passionnés, à vos Polaroids, sans oublier le chargeur de film à séparation, au format 4 x 5 pouces (soit 10 x 12,5 cm).
Ça va se gâter
Fin d’après-midi au dessus des salines, gros orage en vue. Le goéland a l’air inquiet, moi aussi.
Lumineuse
Sa peau nacrée renvoyait la lumière crue de ce début d’après-midi d’été, que diffusait les volets à persiennes du studio de prise de vues, au premier étage de la maison qui – précision importante pour les historiens de l’art – était située au n° 21 de la rue Campane à Avignon. Photo prise avec un Rolleiflex.
Mystérieuse
Matin, midi et soir. C’est la millième image du blog, commencé il y a quatre ans. Ça se fête et par préférence en galante compagnie.
Plastique
Elle n’en manque pas. Mais ce n’est pas une poupée gonflable, car elle est naturellement pourvue de tous les atouts de sa beauté.
Solide
Fétiche Arumbaya en terre cuite peinte. L’existence de cette tribu amérindienne, vivant dans la forêt équatoriale de la république militaire du San Théodoros, a été pour la première fois révélée aux lecteurs européens dans les pages de l’hebdomadaire belge « Le Petit XX eme », par un certain Rintintin et son chien Miloud (ou le contraire), dans le compte-rendu de leur expédition, baptisée « A la poursuite de l’Oreille cassée ».
Nature morte
Aux citrons. Nature d’accord, mais pourquoi « morte » ? Les langues méditerranéennes unanimement, emploient cette formulation un peu funèbre, alors qu’en anglais, allemand, hollandais et sûrement aussi dans les pays plus nordiques, on utilise le terme « vie immobile ». Ce qui est plus poétique et plus proche de ce que l’on ressent devant ces images, peintures ou photos.
Une visite
A l’intérieur, un confiné, votre serviteur. De l’autre côté de la fenêtre, l’appel du vent divin. Kamikazé !