Lancement

Projet de couverture de la revue mensuelle de poésie mécanographique Vague 9+1, dont le premier numéro va prochainement sortir dans les kiosques. Il s’agissait à l’origine d’un modeste fanzine polycopié, qui était né au sein de la communauté hédoniste des Sables Vermeils, essentiellement peuplée d’artistes et de poètes improductifs ainsi que de retraités aussi millionnaires qu’incultes , mais prêts à dépenser largement pour le faire oublier (leur âge et leur inculture). Ayant connu, à ses débuts, une diffusion confidentielle, la petite publication s’est rapidement imposée comme la référence dans le domaine, très médiatisé et paradoxalement méconnu du grand public, de la création mécanographique. Avec cette nouvelle ambition éditoriale, nul doute que Vague 9+1 continuera à incarner avec brio, l’esprit de la Récession, cette période d’ennui profond et de léthargie, qui succède aux étés brûlants.

Façon de parler

Poème mécanographique. Le style en est indéniablement épique, mais son sens à la fois obscur et comminatoire, évoque les délires prophétiques d’un oracle devenu fou, moins du fait de leur contenu, qu’en raison de l’agencement bizarre des lignes d’écriture. De toute évidence, la machine-à-dessiner qui avait produit cette inquiétante versification graphique, avait les circuits passablement dérangés et devait faire l’objet d’une sérieuse révision.

Ça continue 2

Toujours sur le parc des volcans, dans une étrange ambiance de solitude. Nous nous étions arrêtés pour le pique-nique de midi à côté de cette grande ferme, mais il n’y avait personne, ni dans les environs. Heureusement le groupe de randonneurs était sympa et joyeux, stimulé par une liqueur du terroir local passablement alcoolisée.

Ça commence à sortir

Et ça vient de loin. Souvenir d’une randonnée de deux semaines dans le parc des volcans du Massif Central. C’était pourtant en été, mais ce jour-là, on se serait cru ailleurs. Froid, vent, brouillard et pluie de grésil, il ne manquait plus qu’une éruption volcanique pour achever le tableau.