L’auteur présumé

Samuel B. illustre inconnu et imposteur, qui prétend avoir écrit lui-même, « Le nom du monde est A ». D’une part, à voir sa tête, on doute qu’il ait pu écrire quoi que ce soit. D’autre part, la forme incohérente et le style abscons, sont particulièrement caractéristiques d’une œuvre totalement mécanographique. Enfin, les archéologues spécialistes en mécanographie, sont formels, il est on ne peut plus vraisemblable que ce monument de la littérature non-humaine a été écrit par une machine Remington, datant du premier quart du XXème siècle. La datation par le carbone 14, ne permet pas plus de précisions, pour le moment. En cette période d’inactivité forcée, la lecture de ce livre – en vente dans les meilleures librairies virtuelles – pourrait être, même à fortes doses, un remède à la déprime.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *