Le service avait trouvé en lui son meilleur agent, dont la « couverture » était idéale. Il parlait couramment plusieurs langues et était aussi à l’aise dans la haute société que dans les bas-fonds de la pègre. Ses connaissances scientifiques en aéronautique et en géologie, allaient lui permettre de mener à bien les négociations ultra-secrètes pour obtenir l’orichalque nécessaire à la fabrication des fusées qui, depuis Peenemünde, devaient pulvériser le monde. C’est la raison pour laquelle, il venait d’arriver à Lisbonne. A première vue, il avait l’air d’un jeune homme très bien, mais en y regardant de près, on voyait que c’était un dur.