C’est un roman (tout au moins on l’espère pour celui qui oserait avouer qu’il l’a écrit) sans titre, d’un auteur aussi anonyme qu’inconnu, qui raconte une histoire abracadabrante laborieusement composée de phrases interminables (certaines tiennent une page entière) qui s’étirent dans un style ampoulé, digne d’un futur prix littéraire. Bref un pensum épouvantable, à prescrire aux insomniaques, à doses homéopathiques et sous surveillance médicale. Évidemment je ne l’ai pas lu, mais j’ai été séduit par la couverture et maintenant il me sert à caler l’armoire normande, aux pieds vermoulus, qui m’a été offerte par ma charmante belle-mère, comme cadeau de mariage.
Mois : février 2020
Manga
Tel qu’il s’écrit en alphabet kanji japonais. Signifie littéralement « image dérisoire » ou « dessin non abouti », que l’on pourrait aussi traduire par « dessin au trait libre », « esquisse au gré de la fantaisie » ou « image malhabile ». Au Japon, le terme devient courant à partir du XVIIIème siècle, avec – comme tout érudit qui se respecte le sait – la publication d’ouvrages tels que « Mankaku zuihitsu » en 1771 de Kankei Suzuki, « Shiji no yukikai » en 1798 de Kyôden Santô, ou « Manga huyakujo » en 1814 de Minawa Aikawa. C’est « la Manga » de Katsushika Hokusai – surnommé, le fou du crayon – qui fit connaître le mot en Occident. Il ne prend le sens de bande dessinée japoniaise qu’au XXème siècle, après 1945, en devenant un synonyme grossièrement ramené au genre.
Transgenre 2
C’est l’histoire d’une séduisante jeune femme qui n’est plus un homme et pas encore tout à fait une femme. Cela se passe au Chili dans le film »Una mujer fantastica » qui est interprété avec talent et ambiguïté par un acteur transgenre. Au début c’est plutôt déroutant quand on va voir le film sans rien connaître de l’histoire (j’y étais allé pour entendre parler espagnol). Le cinéma latino-américain présente souvent des œuvres surprenantes que les nord-américains surtout, et les européens parfois, copient maladroitement.
Exercice de style
Ce visage masqué est très connu des lecteurs de comics américains, qui, malgré la débilité de leurs histoires, impressionnent par la qualité toujours très professionnelle des dessins. Le croquis a été exécuté en quelques secondes pour tester un nouveau type de plume à manga venue directement du Japon. Le résultat est plutôt prometteur.
Paysage maritime
Maison-phare de poupée, quelque part en Nouvelle Écosse, sur la côte est du Canada.
Nounours 2
Ours blanc – Ursusmaritimus, aussi connu sous le nom d’ours polaire, mammifère carnivore de la famille des Ursidae. Taille au garrot 1,30 m, poids jusqu’à 450 kg. Sa masse ne l’empêche pas d’être très véloce sur terre où il peut aisément être plus rapide qu’un homme à la course. Autrefois considéré comme le plus redoutable de mammifères terrestres, il est aujourd’hui sur la liste rouge des espèces menacées en raison du changement climatique. D’une part, son métabolisme ne lui permet pas de survivre sans glace et d’autre part, du fait du recul de la banquise, les phoques qui sont sa principale nourriture, se trouvent de plus en plus hors d’atteinte. Mais pragmatiquement opportuniste, il est en train de changer de sources alimentaires. Alors si vous en apercevez un sur les pistes de ski, ne réfléchissez pas, débarrassez-vous de votre tenue à la mode qui vous fait ressembler à un hamburger appétissant et fuyez tout schuss.
Nounours
Grizzly – Ursus artos horribilis, mammifère omnivore de la famille des Ursidae. Poids 200 à 350 kg, hauteur au garrot 1 m à 1,30 m, dressé sur ses membres postérieurs, il atteint une hauteur de 3 m. Capable de courir à plus de 66 km/h, il peut grimper aux arbres pour poursuivre une proie. Donc rester à distance quand on en croise un en randonnée.
Bienvenue chez nous
La Terre célèbre la venue des représentants des exoplanètes.
Ici la Terre
Les terriens parlent aux terriens. Le messager est passé et le message a été délivré, mais on ne comprend toujours pas ce qu’il voulait dire.
Inquiétude astronomique
Un satellite d’observation en vadrouille aux confins de notre système solaire, a fortuitement photographié et analysé l’astéroïde interstellaire qui avait, il y a plus d’un an, provoqué l’euphorie béate des astronomes du monde entier. En effet, on est très loin du « petit » caillou qui voyageait fortuitement à travers la galaxie. L’objet a sérieusement grossi, il ne mesure plus 400 m mais 4 kilomètres ! Ce n’est pas un rocher inerte, mais une structure d’un métal inconnu aux protubérances inquiétantes pour ne pas dire menaçantes. Il se trouve à 300 millions de kilomètres de la Terre, ce qui n’est pas si loin, car il fonce vers nous à la vitesse de 140 000 km/h. Alors, messieurs les astronomes, c’est le moment ou jamais de savoir TRÈS VITE , ce que votre « messager » vient nous dire.