A vot’ bon cœur

Le petit vieux qui remuait  sans conviction, sa canette de miséreux sous le porche de l’église, avait un air vaguement familier. Sous son accoutrement d’officier de l’Armée du salut, il faisait vaguement penser à un ancien acteur du cinéma muet dont j’ai oublié le nom. Mais nous n’étions pourtant pas pendant le festival de Cannes. Avec le changement climatique, il n’y a vraiment plus de saison.

Pépite extraterrestre

Ce géologue, qui parait immergé dans un champ de glace bleue, brandit son exceptionnelle découverte d’une météorite lunaire. Ce qui est rarissime, puisqu’on compte seulement une dizaine de météorites lunaires sur les 30 000 météorites ramassées en Antarctique. A la différence des météorites trouvées dans les déserts chauds, les météorites trouvées en Antarctique, sont bien conservées, même si elles ont passé en moyenne une centaine de milliers d’années dans la glace. Le but de ces recherches est d’en savoir plus sur les origines du système solaire, ainsi que la composition et l’évolution des corps célestes. A côté, on se sent tout petit.

Chasseurs de météorites

Dans l’Antarctique, une équipe de géologues français et italiens du CNRS, est allée traquer les météorites. Les étendues désertiques du 6ème continent, se prêtent particulièrement bien à la recherche de ces roches extraterrestres, car dans les champs où s’accumule la glace bleue, les météorites remontent à la surface. Après, il suffit de les repérer, ce qui est assez facile. Les météorites sont noires et polies par la fusion lors de leur passage dans l’atmosphère, alors que les roches terrestres sont grises et rugueuses.

Note rouge

Tôt le matin, dans la chambre-à-coucher. Pourquoi préciser « à coucher » ? parce que cela aurait pu être « froide » ou « photographique« . Bref, tôt ce matin-là, à défaut d’une température digne de l’Australie, on s’est résigné dès l’aube à prendre le chemin du travail.

Artéfact

L’usage de cet objet trouvé dans une sépulture proto-atomique, n’a pas encore été élucidé par les archéologues qui ont émis plusieurs hypothèses audacieuses. Pour les uns, cela représenterait une divinité mais dont les croyances aujourd’hui ignorées, n’ont aucune relation avec le monde réel. Pour les autres, ce serait une sorte de jouet ou d’objet ludique, mais dont on n’en connait pas les règles et on ne voit pas qui cela aurait pu amuser. Pour les derniers, ce serait un outil de communication ou de langage, mais là encore d’une complexité telle qu’on comprend que cette peuplade ait totalement disparu.

Collection du Musée astro-archéologique AJI-KAMINOTORA, visible au département des civilisations archaïques sur les exoplanètes de l’Ancien système solaire.

Réplique papale

Sa sainteté le pape François a donné une taloche bien méritée à une jeune croyante exaltée qui voulait lui manger la main. Les sycophantes inconséquents des médias, se sont gargarisés d’annoncer que « la scène avait circulé sur tous les réseaux sociaux ». La belle affaire ! D’une part les réseaux sociaux ont moins d’importance que le battement des ailes d’un papillon à l’échelle de la planète ou la flamme d’une allumette comparée au soleil, d’autre part ils n’existent pas réellement car ce sont des automates, certes très perfectionnés, qui entretiennent l’illusion des conversations virtuelles. Enfin si le locataire du Vatican, allait distribuer quelques baffes bien senties à Donald-le-fou, Kim-le-dingue et aux ayatollahs hystériques, le monde se porterait beaucoup mieux. Soyons rassurés, il paraît que le saint père s’entraîne tous les jours sur le punching-ball qu’on lui a offert pour Noël.