Samedi soir à l’opéra, les spectateurs du premier rang ont manifesté leur colère à l’encontre d’un spectateur du rang derrière le mien, qui avait été pris de quintes de toux persistantes. Le malheureux qui n’arrivait pas à s’arrêter, a dû sortir piteusement sans avoir la présence d’esprit d’annoncer qu’il venait de Wuhan en Chine, ce qui aurait sûrement provoqué l’évacuation immédiate de l’ensemble de la salle. En cette période de récession, les cantatrices sont devenues filiformes et n’ont plus les rondeurs appétissantes d’autrefois. Triste époque.