Souvenir vivace d’une exposition de photos, vue à Paris, il y a 30 ans. Il s’agissait de portraits de femmes du Sahel, qui avaient fui la sécheresse et la guerre. Depuis cela ne s’est pas amélioré, au contraire. Avec une grande maîtrise technique et beaucoup de talent, le photographe avait immortalisé la beauté singulière de ces femmes, vivant à la frange du grand désert saharien. Elles sont les dignes descendantes de Salammbô, LE livre qu’il faut mettre dans ses bagages, si on a l’idée saugrenue d’aller s’enterrer sur une île déserte et même si on reste chez soi.