Gouaches découpées d’Henri Matisse. Dans cette œuvre authentiquement posthume, maître Henri fait, une fois encore, la démonstration magistrale de la sûreté de son dessin, de sa prodigieuse maîtrise du mouvement et de la fulgurance de sa composition. Pour l’anecdote, le grand artiste se trouvait alors chez sa petite-fille Anaïs qui vit près de Toulouse et dont le chat a l’habitude de rentrer dans la maison en sautant par la fenêtre (ouverte évidemment) de la salle-de-bains, pour se précipiter dans la cuisine où l’attend son assiette de croquettes. Les lecteurs curieux de connaître plus de détails sur la vie d’un des plus importants peintres du XXème siècle, peuvent s’ils n’ont pas peur, se plonger dans le pensum du stalinien Aragon, « Henri Matisse, roman » qui est une biographie assez ampoulée, de 858 pages ! Après ils seront incollables au Jeu des 1000 euros.
Eh oui le pauvre Matisse a attrapé froid à cause de la fenêtre ouverte et d’ailleurs il en est mort!