America First !

Le président des USA, Donald Trump en tenue de combat, lors d’une manœuvre d’intimidation à la frontière avec le Mexique. En guise de parasol, le locataire de la Maison Blanche – toujours attaché au patrimoine culturel américain – s’est équipé d’une sulfateuse aux capacités destructives élevées et très utilisée par les gangsters de Chicago, à l’époque de la prohibition. La tension doit être à son comble, car les orteils de l’irascible Donald sont crispés.

Pieds de selfie

Chaque jour sur la planète, des milliards de photos sans aucun intérêt, sont prises comme des pieds avec (ou par) des smartphones. Alors la rédaction qui ne recule devant aucune audace, a décidé de publier des selfies de pieds qui, eux au moins, ont quelque chose à dire. Les grands maîtres de la photographie des siècles passés, vont se retourner dans les cuves d’hyposulfite de sodium qui leur servent de tombes.

Ivresse des profondeurs

Le célèbre capitaine Némo, après son extraordinaire périple sous-marin autour du globe, était plutôt déprimé. Alors pour se remonter le moral, il s’est – comme beaucoup de marins – mis à la boisson et en plus à respirer dans son scaphandre, des mélanges gazeux hallucinogènes. Et voilà le résultat peu recommandable ! Alors parents, le dimanche après-midi, ne laissez plus vos enfants devant la TV, regarder « L’odyssée sous-marine du capitaine Némo « , emmenez-les plutôt avec vous au café pour jouer aux courses, ce sera plus édifiant.

Héros de papier

Au dernier cours d’anglais de l’année universitaire, R… notre très compétent et très sympathique professeur que j’avais pourtant crayonné plusieurs fois auparavant, ce jour-là m’a fait penser au célèbre professeur Philip Mortimer, héros de la série éponyme de BD  « Blake et Mortimer ». Il en a indéniablement la ressemblance physique, la stature, et l’accent parfaitement british (puisqu’il est irlandais). Avec la barbe, la pipe et le nœud papillon, l’illusion serait parfaite. Mais qu’attendent les producteurs de cinéma et séries TV ?

L’indic’

Cette photo, jaunie par le temps, provient des archives de la PJ (police judiciaire pour les non-initiés ou ceux qui ont un casier encore vierge) et montre Henri Matisse lors d’un interrogatoire musclé dans les locaux du commissariat de police de Nice. En effet, à force de fréquenter les gens du « milieu », l’artiste (plus ou moins coopératif, il fallait donc  parfois le persuader) était devenu une importante source de renseignements  pour les vaillants défenseurs des honnêtes gens.

Couleurs 3

Toujours une œuvre posthume et à la signature on ne peut plus au-then-ti-que de Matisse. Là encore, le visage a été volontairement dissimulé pour préserver l’anonymat des modèles dont les protecteurs n’étaient pas des parangons de vertu. Mais ce n’était pas l’avis des valeureuses forces de police et les ennuis de Maître Riri n’allaient pas tarder.

Couleurs 2

Encore une œuvre posthume et signée de Matisse pendant sa période niçoise qui, à l’aune de ce qui a été découvert dans les vestiges de la consigne de l’ancienne gare du vieux Nice, peut être considérée comme la plus féconde et a été qualifiée par les historiens de l’Art, de demi-mondaine.

Couleurs

Œuvre aussi posthume que signée de Henri Matisse (1869-1954) et datant de l’époque où il réalisait  le décor de la chapelle du Rosaire de Vence. Mais tout confit de religion qu’il était, l’ancien chef de file du fauvisme avait de gros besoins d’argent car il jouait souvent aux courses et était un client régulier des péripatéticiennes. Bien connu du « milieu », Maître Riri s’était fait un appréciable complément de revenu – car le clergé payait mal pour la chapelle – en portraiturant les compagnes, plus ou moins officielles, des gangsters de la Côte d’Azur. Pour en revenir au tableau, comme d’habitude, il ne s’est pas foulé. C’est vraiment le minimum syndical, avec un dessin simplissime et une mise en couleurs barbouillée. A l’époque ça plaisait aux millionnaires américains, alors pour des malfrats ignares, c’était largement suffisant.

Selfie 2

L’auteurE britannique du roman pseudo-pornographique et sentimental, 49 nuances de gras, vient de pondre son dernier opus qui promet d’être tout aussi inintéressant. En effet la mère Mitchell dite E.L. James (et qui depuis longtemps a perdu son chat), y met en scène, avec l’habituelle délicatesse de ses gros doigts boudinés, la rencontre hautement originale d’un jeune aristocrate anglais privilégié avec une jolie jeune femme au passé trouble (sic!). La romance se déroulera à Londres, en Cornouailles et dans l’Europe de l’est. On se fait violence pour ne pas aller en pleine nuit réveiller son libraire préféré et acheter une douzaines d’exemplaires du chef-d’œuvre, de peur d’en manquer pour allumer la cheminée.