Erreur de diagnostic

Encore une œuvre authentiquement posthume de Matisse. Là encore le maître – très fatigué par ses fréquentes nuits en compagnie de péripatéticiennes – s’est laissé aller à la facilité du dessin (dans lequel il n’était pas mauvais d’ailleurs) mais pour la couleur – comme en plus à force de picoler il était devenu daltonien – il a appliqué du bleu en croyant que c’était du rose. Ce qui n’a pas empêché ses thuriféraires de crier au génie créatif devant ce Grand nu rose. Après tout pourquoi pas ?

La belle dame

La Vénus de Willendorf, toujours en pleine(s) forme(s). On partirait bien avec elle à la chasse au mammouth.

Tirage photo récent sur imprimante à jet d’encre. C’est le genre de commentaire dont on se moque complètement, mais que l’on voit dans toutes les expos photos, se voulant prestigieuses, cela fait plus sérieux, plus artistique. Le public sait ainsi que dans son sandwich, il n’y a pas du jambon synthétique mais du vrai jambon tranché directement sur le cochon.

Le boxeur

Il s’appelait Pablo Ruiz dit  Picasso (en hommage au célèbre joueur de bandonéon) et avait commencé par le difficile métier de picador,  dans le sud de l’Espagne où il était né. Mais n’ayant ni goût ni talent pour l’art tauromachique, il y avait rapidement renoncé. Après un peu reluisant emploi de videur dans les bastringues du quartier chaud de Barcelone, il était venu en France pour participer à des combats de boxe, la plupart du temps truqués, où il était invariablement le premier à aller au tapis. Rendu abruti par les coups, il avait été recueilli par l’hospice de St Rémy-de-Provence où, entre deux crises de delirium tremens, il s’était essayé à la peinture. Même si des âmes charitables lui ont prêté un petit talent, soyons honnêtes, compte-tenu de son lourd handicap intellectuel et visuel, le résultat de ses barbouillages relevait déjà de l’exploit mais il ne fallait pas y chercher la moindre cohérence. Ses croutes ont, heureusement, été irrémédiablement dispersées, comme lots de consolation, lors des kermesses paroissiales.

Souvenirs souvenirs

Randonnée à Belle-Île.

« Et puis la note bleue résonne et nous voilà dans l’azur de la nuit transparente », comme l’écrivit si bien George Sand, à propos de la musique de Frédéric Chopin. Depuis l’expression « note bleue » a fait florès, c’est même devenu une marque de disques (Blue Note) aux USA.

C’est l’été !

Le président de la République (française naturellement) et sa toujours charmante épouse, en vacances – bien méritées – au Fort de Bregançon. Mais que nos concitoyens se rassurent, même quand il est au bord de la piscine, le président travaille, pour le plus grand bien du pays, évidemment. Allons z’enfants etc…