La rédaction, qui ne recule devant aucun défi pour intéresser ses lecteurs, a pu, grâce à notre envoyée spéciale Anaïs Trouvetout, rencontrer chez lui au Japon, le célèbre photographe Aji Kaminotora. Le maître du paysage féminin ou de la femme paysagère (cela dépend dans quel sens on regarde les photos) qualifié dans son pays de patrimoine vivant, nous a reçu en toute simplicité, dans son modeste atelier du quartier Yanaka à Tôkyô. Nostalgique de sa jeunesse parisienne, qu’aujourd’hui les bien-pensants qualifieraient de dissolue (on lui prête en effet des liaisons avec Mistinguette, Colette et Sarah Bernhardt, ce qui est sûrement très exagéré, vu l’âge avancé des récipiendaires), le masutâ nous a montré ses dernières œuvres, toujours aussi énigmatiques et, en prélude à la grande rétrospective qui lui sera consacrée l’an prochain à Paris, nous a permis de publier quelques morceaux choisis qui seront présentées, ici-même et en exclusivité, dans les jours prochains.