Pays de rêve où l’étranger, cherchant l’oubli de son passé, dans un sourire a retrouvé la joie d’aimer…

Sachant que sous les contrées chinoises ou indochinoises, dès le coucher du soleil, arrive la nuit, la réponse était:

Nuits de chine, nuits câlines, nuits d’amour, nuits d’ivresses, de tendresses, où l’on croit rêver jusqu’au lever du jour.

Force est de constater avec regret, que l’ensemble des réponses se situe très majoritairement, largement au-dessous de la moyenne. Compte-tenu de la médiocrité du niveau des candidats, il leur est fortement conseillé d’abandonner leur pratique compulsive des SMS par smartphone et d’occuper leurs soirées à des activités autrement plus intéressantes.

Sachant qu’à Saïgon, quand le soleil descend à l’horizon, les élégantes s’apprêtent et s’en vont de leurs maisons (…) au milieu des jardins fleuris où pourtant volent les oiseaux jolis du paradis. Veuillez  indiquer en argumentant et en respectant les règles du théâtre classique cher à Pierre Corneille (unité de temps, unité de lieu et unité d’action) à quoi, à votre avis, les élégantes passent leurs soirées ?

Au milieu du jardin fleuri, où volent des oiseaux jolis du paradis.

A  Saïgon ou ailleurs, s’apprêtant à s’en aller de sa maison, au milieu d’un jardin fleuri.

Le lapin blanc aux-yeux-roses avait beau savoir que:

Quand le soleil descend à l’horizon – à Saïgon les élégantes s’apprêtent et s’en vont de leurs maisons à petits pas, à petits cris – au milieu des jardins fleuris où volent les oiseaux jolis du paradis.

ça n’arrangeait pas ses affaires, il était toujours aussi amoureux d’Alice qui avait disparu la tête première dans le grand terrier au fond du jardin.

Nuits câlines, nuits d’amour … et cætera.

Le gouvernement, décidé à améliorer l’efficacité des valeureuses forces de sécurité du pays, a fait construire dans le plus grand secret, par les anciennes manufactures de Saint-Étienne, un androïde policier dont les caractéristiques physiques et mentales laissent présager des compétences exceptionnelles pour les tâches qui lui seront assignées. La fabrication en série devrait bientôt commencer.

A Ptropavlovsk, il avait rencontré, sans succès, Vladimir Illitch Solutricine, brillant élève de l’école de Tcheliabinsk, l’homme pour qui aucune équation n’était insoluble, et qui effectuait dans la riante péninsule du Kamtchatka, un bénéfique séjour de rééducation idéologique à durée indéterminée. Depuis son entrée en Bolchévie, tous ces noms de lieux extravagants et franchement difficilement prononçables pour un bon chrétien, commençaient à ébranler les compétences en langues extrêmes orientales de notre héroïque voyageur.

A Krasnoïarsk, la ligne ferroviaire devenant trop aléatoire, il avait réussi à trouver une place dans un planoréacteur qui assurait la liaison avec Petropavlovsk.