Le Palais hanté

Et enfin comme les ombres du soir approchaient,  je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher.

Cette maison existe ou plutôt existait. Elle se trouvait dans un endroit alors préservé, sur la côte normande à Cabourg. Depuis, les vandales de l’immobilier étant passés par là, elle a disparu, remplacée par de hideux ensembles immobiliers. Heureusement il m’en reste le souvenir et le rappel à l’œuvre poétique immortelle d’Edgar Allan Poe.

Vers la chute

Pendant toute une journée d’automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j’avais traversé seul (…) une étendue de pays singulièrement lugubre.

Génial texte écrit par Edgar Allan Poe (1809 – 1849) et tout aussi génialement traduit par Charles Baudelaire (1821 – 1867).

Beaucoup moins exotique

Au cours d’espagnol du jeudi matin. N’en déplaise aux tenants du jeunisme, c’est un visage tout aussi intéressant que le précédant. Mais c’est de mémoire et donc pas très ressemblant. C’est plutôt un portrait composite à partir de plusieurs personnes, car l’original est évidemment beaucoup mieux.

Minou

Le compagnon de jeux et garde-du-corps de Tarzanne. Un splendide félidé qui fait réfléchir. Ce qui peut expliquer la rareté des interviews de la désormais femme-singe, dans la presse féminine et people (comme on dit dans le jargon journalistique connecté).

Transgenre

Une étude récente de scientifiques américains (quand ça vient des USA c’est forcément plus crédible), financée par des mouvements féministes et trans-génériques, a découvert que Tarzan, le célèbre homme- singe, bien ringard il est vrai, n’était plus un homme mais était désormais une femme. Il ou plutôt celle qui s’appelle en aujourd’hui Tarzanne, coule une retraite paisible dans la forêt de Bornéo en compagnie d’une tribu d’orangs-outangs. On attend donc avec impatience les nouvelles aventures de cette séduisante créature.

L’enquête

Absorbé dans ses pensées, Maigret, Jules de son auguste prénom, le célèbre ex-commissaire désormais à la retraite, s’était momentanément assoupi sur sa pipe et contemplait navré ses chaussures neuves, offertes par sa femme, que la marée montante venait irrémédiablement d’immerger (ses chaussures pas sa femme). Encore des indices partis à vau-l’eau. C’est dur la vieillesse, même pour un crack du 36 Quai des Orfèvres !