On nous annonce pour un futur proche (demain ou après-demain ?), les automobiles entièrement robotisées qui se déplaceront sans conducteur. Mais après l’inévitable engouement de la nouveauté, les hommes n’apprécieront pas cette nouvelle déshumanisation de leur quotidien et surtout la disparition d’un des derniers bastions où ils pouvaient encore faire la preuve de leur mâle suprématie dans ce début du 21ème siècle qui se féminise à outrance. Il est plus vraisemblable que les hommes vont apprendre à conduire à leurs chiens – ce qu’on commence déjà à voir dans certains coins reculés de la France profonde – qu’ils pourront continuer à engueuler à loisir, ce qu’ils n’osent plus faire avec leurs femmes.
Mois : octobre 2018
Mea culpa !
La rédaction présente ses excuses à ses, ô combien, nombreux et fidèles lecteurs, pour l’absence, depuis trop longtemps, de nouvelles de son talentueux reporter-iconographe actuellement en voyage d’études. Nous faisons tout notre possible pour réactiver le trublion récalcitrant.
L’honorable correspondant
Celui qui m’attendait dans la cour de la maison de la communauté chinoise de Canton, avait au premier abord l’air d’un jeune étudiant bien tranquille, mais à y regarder de plus près, on voyait que c’était un vrai dur.
Bienheureux Aristide
Quand chargé d’un lourd sac à dos, en descendant de la montagne catalane, on arrive à Banyuls-sur-mer, accueilli par les voluptueuses statues du maître Aristide Maillol (1861-1944), le chantre de la beauté du corps féminin, on se dit que l’Arcadie n’est pas loin. Et on est tout de suite revigoré, surtout si c’est la fête des vendanges généreusement arrosée d’un ou mieux plusieurs verres de… banyuls.
L’intermédiaire
A Hoi An, c’est au bar du Gaulois bleu, le célèbre hôtel datant de la présence française, que je fus abordé par une fausse princesse russe au physique chevalin et qui dans un charabia fortement chargé d’alcool, parvint à m’informer que je trouverais mon contact à la Maison commune de la congrégation chinoise de Canton.
Interlude tricolore
En cas de panne d’inspiration ou de manque de temps, un petit dessin de mode, c’est très décontractant. Assez curieusement, ça vient tout seul et en plus cela me permet de continuer – sans en avoir l’air – à faire travailler la main ou plus précisément la perception graphique inconsciente. Alors pourquoi se priver ?
L’homme de Hué
Mêlé au flot de touristes, je l’aperçus qui, comme prévu, attendait à côté de la porte Ngo Mon permettant l’accès principal à la cité impériale. Mais au signe imperceptible qu’il me fit, je compris qu’il était surveillé. Il fallait que je quitte Hué discrètement et en vitesse pour aller à Hoi An.
Le retraité
Pour donner le change au contre-espionnage Viet, Langley m’avait conseillé de jouer au touriste pendant quelques jours, avant de me rendre à Hué où quelqu’un m’attendrait.
Canicule
L’été semble ne pas devoir finir. Ce n’est pas drôle pour ceux – de plus en plus nombreux – qui manquent d’eau, mais cela a un attrait esthétique certain, sous nos contrées méridionales.
Ailleurs
Je pense donc je suis.
Comme l’a si profondément et si justement formulé, René Descartes (1596-1650) philosophe, mathématicien et physicien français, l’un des fondateurs de la science moderne.