Demain les chiens

On nous annonce pour un futur proche (demain ou après-demain ?), les automobiles entièrement robotisées qui se déplaceront sans conducteur. Mais après l’inévitable engouement de la nouveauté, les hommes n’apprécieront pas cette nouvelle déshumanisation de leur quotidien et surtout la disparition d’un des derniers bastions où ils pouvaient encore faire la preuve de leur mâle suprématie dans ce début du 21ème siècle qui se féminise à outrance. Il est plus vraisemblable que les hommes vont apprendre à conduire à leurs chiens – ce qu’on commence déjà à voir dans certains coins reculés de la France profonde – qu’ils pourront continuer à engueuler à loisir, ce qu’ils n’osent plus faire avec leurs femmes.

Mea culpa !

La rédaction présente ses excuses à ses, ô combien, nombreux et fidèles lecteurs, pour l’absence, depuis trop longtemps, de nouvelles de son talentueux reporter-iconographe actuellement en voyage d’études. Nous faisons tout notre possible pour réactiver le trublion récalcitrant.

Bienheureux Aristide

Quand chargé d’un lourd sac à dos, en descendant de la montagne catalane, on arrive à Banyuls-sur-mer, accueilli par les voluptueuses statues du maître Aristide Maillol (1861-1944), le chantre de la beauté du corps féminin, on se dit que l’Arcadie n’est pas loin. Et on est tout de suite revigoré, surtout si c’est la fête des vendanges généreusement arrosée d’un ou mieux plusieurs verres de… banyuls.

L’intermédiaire

A Hoi An, c’est au bar du Gaulois bleu, le célèbre hôtel datant de la présence française, que je fus abordé par une fausse princesse russe au physique chevalin et qui dans un charabia fortement chargé d’alcool, parvint à m’informer que je trouverais mon contact à la Maison commune de la congrégation chinoise de Canton.

Interlude tricolore

En cas de panne d’inspiration ou de manque de temps,  un petit dessin de mode, c’est très décontractant. Assez curieusement, ça vient tout seul et en plus cela me permet de continuer – sans en avoir l’air – à faire travailler la main ou plus précisément la perception graphique inconsciente. Alors pourquoi se priver ?

L’homme de Hué

Mêlé au flot de touristes, je l’aperçus qui, comme prévu, attendait à côté de la porte Ngo Mon permettant l’accès principal à la cité impériale. Mais au signe imperceptible qu’il me fit, je compris qu’il était surveillé. Il fallait que je quitte Hué discrètement et en vitesse pour aller à Hoi An.