Quand elle apparaissait dans la salle-à-manger du chalet avec ses pulls moulants de couleurs violentes, on se prenait à rêver de destinations  tropicales très éloignées des montagnes enneigées.

Grillotte le chat d’Anaïs et Philippe, toujours en pleine forme.

Ce matin dans le tram, le discret babil de ma voisine chinoise, repose agréablement du brouhaha général plutôt sud méditerranéen.

J’ai toujours aimé les vieux piquets de clôture au milieu de champs laissés en friche, mais je n’ai pas souvenir de l’endroit où c’était.

Les deux As, l’équipe qui a trouvé ce qu’il aurait mieux valu laisser au fond.

Ils avaient plongé au large de la côte sud de la Crète, à la recherche d’antiques amphores gréco-romaines. Mais l’épave qu’ils découvrirent était beaucoup plus récente et allait leur rapporter beaucoup plus… d’ennuis.

A Jaipur au Rajasthan. Il se prétendait  polyglotte mais on comprenait à peine un mot sur dix de ce qu’il racontait. Il  devait être inspiré par Bouddha, car malgré des moustaches qui réduisaient sérieusement son champ de vision et une circulation automobile hallucinante, il parvenait quand même à conduire les touristes à bon port.

Il est peut-être vieux mais encore solide et monte fidèlement la garde dans la rue des Teinturiers, l’un des lieux les plus animés pendant le festival d’Avignon.

Il y a quelques années (mais pas si longtemps), lors d’un festival d’Avignon, le magnifique double portrait de Maria Casarès et Jean Vilar, immortalisés par la – alors – jeune photographe Agnès Varda, émergeait de la pénombre de la sacristie dans la chapelle du cloître St-Louis.

Dans la cité papale d’Avignon, le masque mortuaire et bien cabossé d’un pape ? d’un anti-pape ? ou d’un sous-pape ? J’ai oublié son nom. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’avait pas l’air content. S’il méditait-il sur la postérité, on le comprend.